Steve Betti : "le DCL garantit la compétence qu'annonce par exemple le candidat à un emploi" (photo XDR)
L’Académie de Nice propose la délivrance d’un Diplôme de Compétence en Langue occitane. Comment évolue le nombre de candidats ?
Mis en place en 2011 le DCL a été présenté par vingt personnes. C’est un succès qu’on doit partiellement à une mobilisation de l’Institut d’Estudis Occitan. L’an dernier, la deuxième session n’a eu que trois candidats. Il faut noter que nous avons accueilli des candidats venus de l’Académie d’Aix-Marseille, où l’examen n’est pas organisé. Sinon il l’est dans les autres Académies du Midi. Pour ce qui concerne notre Académie, le maintien de l’organisation du DCL dépend bien entendu du fait qu’il y ait ou pas des candidats.
L’Académie s’est-elle intéressée à l’intérêt des employeurs pour ce diplôme ?
Non, nous n’avons pas réalisé d’évaluation. Il faudrait pour cela contacter un par un les lauréats, ce qui poserait deux problèmes : avoir du temps et des moyens pour cela, et ne pas être intrusifs. De plus nous manquons de recul, les premiers lauréats ont leur diplôme en poche depuis dix-huit mois, pas plus.
Quelle est la valeur de ce diplôme ?
Le DCL existe pour d’autres langues, il est utilisé pour qu’un employeur, quand il reçoit un CV, soit certain de la compétence du candidat au poste. Cela remplace avantageusement la mention que l’on écrivait auparavant sans que personne ne puisse vérifier que le candidat parlait ou écrivait telle langue. Avec le DCL c’est labellisé. Il s’agit d’une certification institutionnelle, elle a une valeur réelle de reconnaissance de la compétence.
Mis en place en 2011 le DCL a été présenté par vingt personnes. C’est un succès qu’on doit partiellement à une mobilisation de l’Institut d’Estudis Occitan. L’an dernier, la deuxième session n’a eu que trois candidats. Il faut noter que nous avons accueilli des candidats venus de l’Académie d’Aix-Marseille, où l’examen n’est pas organisé. Sinon il l’est dans les autres Académies du Midi. Pour ce qui concerne notre Académie, le maintien de l’organisation du DCL dépend bien entendu du fait qu’il y ait ou pas des candidats.
L’Académie s’est-elle intéressée à l’intérêt des employeurs pour ce diplôme ?
Non, nous n’avons pas réalisé d’évaluation. Il faudrait pour cela contacter un par un les lauréats, ce qui poserait deux problèmes : avoir du temps et des moyens pour cela, et ne pas être intrusifs. De plus nous manquons de recul, les premiers lauréats ont leur diplôme en poche depuis dix-huit mois, pas plus.
Quelle est la valeur de ce diplôme ?
Le DCL existe pour d’autres langues, il est utilisé pour qu’un employeur, quand il reçoit un CV, soit certain de la compétence du candidat au poste. Cela remplace avantageusement la mention que l’on écrivait auparavant sans que personne ne puisse vérifier que le candidat parlait ou écrivait telle langue. Avec le DCL c’est labellisé. Il s’agit d’une certification institutionnelle, elle a une valeur réelle de reconnaissance de la compétence.
Le DCL peut-il permettre d’enseigner l’occitan ?
Pour les enseignants il existe un DNL, qui leur permet par exemple d’enseigner leur matière, l’histoire ou les mathématiques, en anglais, italien ou autre. Avec cela ils peuvent enseigner à l’étranger. Nous avons chaque année entre deux et cinq candidats pour ce diplôme. Le DCL lui, s’adresse à des gens qui n’enseignent pas dans l’Education Nationale.
Comment évolue la demande d’occitan dans l’Académie de Nice et comment y répondez-vous ?
La demande progresse, il faut donc que l’offre s’adapte. En dix ans le nombre de candidats présentant l’épreuve de langue régionale au baccalauréat est passé dans notre Académie de 200 à 388 par an. C’est tout de même une progression significative. Le Recteur souhaite que cet enseignement soit développé. En 2010 un Plan académique de développement de l’enseignement des langues régionales a été adopté. Il vise d’abord à mettre en cohérence les enseignements dans la durée. Il s’agit d’assurer un suivi entre collège et lycée. Ce plan se poursuivra en 2014.
Pour les enseignants il existe un DNL, qui leur permet par exemple d’enseigner leur matière, l’histoire ou les mathématiques, en anglais, italien ou autre. Avec cela ils peuvent enseigner à l’étranger. Nous avons chaque année entre deux et cinq candidats pour ce diplôme. Le DCL lui, s’adresse à des gens qui n’enseignent pas dans l’Education Nationale.
Comment évolue la demande d’occitan dans l’Académie de Nice et comment y répondez-vous ?
La demande progresse, il faut donc que l’offre s’adapte. En dix ans le nombre de candidats présentant l’épreuve de langue régionale au baccalauréat est passé dans notre Académie de 200 à 388 par an. C’est tout de même une progression significative. Le Recteur souhaite que cet enseignement soit développé. En 2010 un Plan académique de développement de l’enseignement des langues régionales a été adopté. Il vise d’abord à mettre en cohérence les enseignements dans la durée. Il s’agit d’assurer un suivi entre collège et lycée. Ce plan se poursuivra en 2014.
Presque un doublement de candidats à l'épreuve d'occitan au bac en dix ans dans l'Académie de Nice (photo MN)