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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 













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crassier de terrilhas :
Le mot français terril est de création récente (fin du XIXè siècle), est un dérivé du mot terre, en usage dans le nord minier de la France. Il s'agit d'un monticule, plus ou moins important, constitué de déchets de lignite. Une de ses particularités et de voir ce charbon se consumer lentement, en modifiant parfois au cours du temps le relief visible. C'est une des raisons pour lesquelles il est délicat de le confondre avec un crassier, lui particulier aux collines artificielles constituées de déchets de la métallurgie. Terril n'a pas d'équivalent dans les langues romanes. Reinat Toscano nous indique que l'italien a choisi cumulo di scorie (ou montagna, ou encore amasso) et l'espagnol escorial. le provençal Rapin, dans son dictionnaire du XIXè s. ne dit que tèrras et crassier. Le Trésor du Félibrige, lui, nous rappelle que teriho de carboun est la poussière de charbon. C'est sur ces bases que le Service de la Langue Occitane, de l'IEO, nous propose le terme de crassier de terrilhas...en attendant que nous puissions en parler avec des mineurs provençalophones.


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Dison que...

Gustau Alirol (1948-2025) : l'òme qu'a sachut faire de politica coma occitanista

Gustave Alirol bien sur était l’homme qui fédérait les régionalismes, le maire impliqué dans l’action de terrain, et l’européaniste militant, l’homme qui faisait la synthèse des courants dans le but de « vivre, travailler et décider au pays ». Il était aussi l’homme espiègle à l’humour qui faisait tout passer.

En 2007 à Béziers, lors d'une manifestation d'Anèm Òc (photo MN)

Mòrt fa una setmana a 76 ans, Gustau Alirol, segur èra un regionalista de tota la vida.




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