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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 













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Castèurainard :
Bien des locaux, dont le regretté René Martel, ne prononçaient que Castèlrinard, et c'est probablement par souci normalisateur que Frédéric Mistral donne sa préférence à la forme Castèureinard, tout en proposant malgré tout Casterrounard. Cette disparition forcée du "l" de castel, nous la retrouvons dans Castelarnous (04) recyclé tardivement en Castèu-Arnous. Quoi qu'il en soit, et peut-être sous la dictature de la forme écrite, plus ou moins tout le monde a aujourd'hui abandonné le "l".


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