Un premier rassemblement, à la veille de la suspension du statut d'autonomie de la Catalogne (photo MN)
Au « Els segadors » catalan a succédé le « Coupo Santo » provençal, hier mercredi 25 octobre en début de soirée à Aix-en-Provence. « Que dire, le gouvernement n’acceptera pas l’unique solution viable, c’est-à-dire un référendum consentit, concerté, qui permette aux Catalans de s’exprimer sur leur devenir ». Antoni est un brin amer. L’ingénieur vit depuis quelques années à Aix, mais évidemment reste très attentif à l’actualité catalane, aujourd'hui très anxiogène, puisque le gouvernement espagnol s’apprête à liquider le statut d’autonomie de cette « nation sans Etat » qui souhaite s’en donner un.
A l’appel de Région Provence, c’est-à-dire l’appellation provençale du Partit Occitan, une centaine de personnes s’étaient réunies près du Palais de Justice. Elles souhaitaient affirmer, dans ces circonstances difficiles, « la solidarité des Provençaux et des Catalans », selon l’animateur du POC, Hervé Guerrera.
Une solidarité qui aura divers prolongements. Une action d’information d’abord, à la population provençale ; et probablement un autre rassemblement de protestation, cette fois devant le Consulat d’Espagne à Marseille.
Des militants occitanistes, des Aixois conscients des attaques contre la démocratie en Catalogne, et des Catalans vivant en Provence fournissaient hier l’effectif de ce rassemblement, vécu comme un début.
« Il n’est pas concevable que l’Europe, et les républicains français en particuliers, soutiennent une monarchie corrompue, inspirée par le Franquisme » s’est élevé Hervé Guerrera, suivi par les applaudissements de la petite foule. « Nous ne sommes pas 450 000 ici, comme peuvent l’être les Catalans qui manifestent à Barcelone, mais nous allons dire avec force que l’emploi de la matraque n’est pas une politique ! » a aussi martelé le conseiller municipal aixois.
A l’appel de Région Provence, c’est-à-dire l’appellation provençale du Partit Occitan, une centaine de personnes s’étaient réunies près du Palais de Justice. Elles souhaitaient affirmer, dans ces circonstances difficiles, « la solidarité des Provençaux et des Catalans », selon l’animateur du POC, Hervé Guerrera.
Une solidarité qui aura divers prolongements. Une action d’information d’abord, à la population provençale ; et probablement un autre rassemblement de protestation, cette fois devant le Consulat d’Espagne à Marseille.
Des militants occitanistes, des Aixois conscients des attaques contre la démocratie en Catalogne, et des Catalans vivant en Provence fournissaient hier l’effectif de ce rassemblement, vécu comme un début.
« Il n’est pas concevable que l’Europe, et les républicains français en particuliers, soutiennent une monarchie corrompue, inspirée par le Franquisme » s’est élevé Hervé Guerrera, suivi par les applaudissements de la petite foule. « Nous ne sommes pas 450 000 ici, comme peuvent l’être les Catalans qui manifestent à Barcelone, mais nous allons dire avec force que l’emploi de la matraque n’est pas une politique ! » a aussi martelé le conseiller municipal aixois.
Témoignages et écoeurement
Divers témoignages de Catalans aixois, sur la difficulté de voter lors du référendum du 1er octobre, ont été évoqués lors du rassemblement. Et en aparté, nombreux ont été ceux qui se disaient ecoeurés par l’attitude partiale et peu documentée des journaux français. Certains Provençaux n’avaient pas hésité à traverser la région pour se rendre à Aix, à l’exemple de Miquèu Montanaro, le musicien occitan venu avec son fils et complice de scène, Baltazar.
Un peu plus tard, hasard des dates, c’est au « Café provençal » institué pour converser en occitan, que des amis catalans ont continué à parler du référendum tel qu’ils l’ont vécu.
Tous étaient bien sûr, inquiets de la situation en Catalogne, où la démocratie est corsetée par un Etat qui semble considérer la petite nation comme sa proie.
Un peu plus tard, hasard des dates, c’est au « Café provençal » institué pour converser en occitan, que des amis catalans ont continué à parler du référendum tel qu’ils l’ont vécu.
Tous étaient bien sûr, inquiets de la situation en Catalogne, où la démocratie est corsetée par un Etat qui semble considérer la petite nation comme sa proie.