"Ça reste étrange d'entendre des acteurs connus doublés en occitan!" s'amuse une des spectatrices du Cabaret d'en fàcia. Le 9 octobre dernier, le film de Charles Nemès, "Au bistro du coin " a été programmé pour une unique séance au cinéma d'Aubagne (13) Le Pagnol, sous ce titre : "Lo Cabaret d'en fàcia".
Le réalisateur du film populaire avait annoncé la couleur en 2011, il serait doublé et proposé en diverses langues régionales et diffusé là où elles se parlent.
Mais la difficulté, c'est de le faire accepter par des salles. "Les cinémas ne se sont pas bousculés pour le programmer, et c'est l'IEO 13 qui a fait l'avance des frais" souligne une des organisatrices de la soirée.
Une cinquantaine de spectateurs ont assisté à cette séance, ce qui permettra d'en limiter fortement le déficit financier, et pourquoi pas d'encourager d'autres salles candidates.
A la sortie, globalement les spectateurs se sont dits heureux d'y avoir assisté. "Tous les dialectes de l'occitan s'y entendent, un peu comme si on entendait des clients parler avec leurs différents accents. Mais j'aurais préféré l'entendre en provençal, pour ma bonne compréhension" avoue Claude.
"Ça n'est pas gênant, le languedocien se comprend très bien ; en tout cas moi je m'y suis bien retrouvé", reprend Michel, "mais le doublage n'était pas assez professionnel, ça ne cadre pas bien toujours avec les mouvements des lèvres".
La rareté d'un cinéma populaire en langue régionale rend toutefois pour tous précieuse l'initiative. "On attend le prochain film! Quel producteur osera?"
Le réalisateur du film populaire avait annoncé la couleur en 2011, il serait doublé et proposé en diverses langues régionales et diffusé là où elles se parlent.
Mais la difficulté, c'est de le faire accepter par des salles. "Les cinémas ne se sont pas bousculés pour le programmer, et c'est l'IEO 13 qui a fait l'avance des frais" souligne une des organisatrices de la soirée.
Une cinquantaine de spectateurs ont assisté à cette séance, ce qui permettra d'en limiter fortement le déficit financier, et pourquoi pas d'encourager d'autres salles candidates.
A la sortie, globalement les spectateurs se sont dits heureux d'y avoir assisté. "Tous les dialectes de l'occitan s'y entendent, un peu comme si on entendait des clients parler avec leurs différents accents. Mais j'aurais préféré l'entendre en provençal, pour ma bonne compréhension" avoue Claude.
"Ça n'est pas gênant, le languedocien se comprend très bien ; en tout cas moi je m'y suis bien retrouvé", reprend Michel, "mais le doublage n'était pas assez professionnel, ça ne cadre pas bien toujours avec les mouvements des lèvres".
La rareté d'un cinéma populaire en langue régionale rend toutefois pour tous précieuse l'initiative. "On attend le prochain film! Quel producteur osera?"