A combien d'embauches correspondent les fonds publics engagés ? C'est ce qui intéresse d'abord les Provençaux interrogés par BVA (photo MN)
Le président du Conseil Régional, en ouvrant le séminaire consacré, lundi 26 janvier 2015, à la programmation de 950 M€ de fonds structurels pour Provence Alpes Côte d’Azur, a d’emblée brossé un enjeu politique lié à ceux-ci.
Pour Michel Vauzelle, c’est face à la montée de l’extrême droite qu’il s’agit de réussir à remonter la pente économique.
De toute évidence il redoute que demain le Front National ne soit aux manettes régionales et détourne les fonds européens des objectifs que la Région a négocié avec la Commission Européenne.
« En premier lieu, il s’agit d’agir en proximité avec les porteurs de projets pour
accompagner leurs initiatives, avec une présence sur les territoires » souligne le président provençal.
« Ensuite, nous devons faire preuve d’efficacité dans le traitement des dossiers, en alliant l’expertise et l’optimisation, la simplification des procédures. Enfin, nous devons assurer de la lisibilité, de la visibilité sur les actions et les projets réalisés. Le savoir-faire c’est bien, mais il faut le faire-savoir à nos concitoyens. »
A l’appui de cette dernière réflexion, a été rendue publique une étude menée par BVA auprès de 200 personnes en 2014.
Si pour celle-ci un Provençal sur deux connait au moins un fonds européen (souvent le Fonds Social Européen, pour 32% des personnes interrogées), ce qui intéresse le public c’est d’abord de savoir qui sont les bénéficiaires finaux.
Si l’Europe et la Région aident la recherche médicale, les Provençaux veulent savoir combien d’infirmières seront embauchées et combien de patients soignés au final.
Bref, la hauteur des sommes engagées, ce n’est pas l’important. Ce qu’elles permettent au plan économique et social, ça l’est.
Pour Michel Vauzelle, c’est face à la montée de l’extrême droite qu’il s’agit de réussir à remonter la pente économique.
De toute évidence il redoute que demain le Front National ne soit aux manettes régionales et détourne les fonds européens des objectifs que la Région a négocié avec la Commission Européenne.
« En premier lieu, il s’agit d’agir en proximité avec les porteurs de projets pour
accompagner leurs initiatives, avec une présence sur les territoires » souligne le président provençal.
« Ensuite, nous devons faire preuve d’efficacité dans le traitement des dossiers, en alliant l’expertise et l’optimisation, la simplification des procédures. Enfin, nous devons assurer de la lisibilité, de la visibilité sur les actions et les projets réalisés. Le savoir-faire c’est bien, mais il faut le faire-savoir à nos concitoyens. »
A l’appui de cette dernière réflexion, a été rendue publique une étude menée par BVA auprès de 200 personnes en 2014.
Si pour celle-ci un Provençal sur deux connait au moins un fonds européen (souvent le Fonds Social Européen, pour 32% des personnes interrogées), ce qui intéresse le public c’est d’abord de savoir qui sont les bénéficiaires finaux.
Si l’Europe et la Région aident la recherche médicale, les Provençaux veulent savoir combien d’infirmières seront embauchées et combien de patients soignés au final.
Bref, la hauteur des sommes engagées, ce n’est pas l’important. Ce qu’elles permettent au plan économique et social, ça l’est.