
Il vient d’attirer l’attention du ministre de l’Education Nationale « sur la place des langues régionales dans la future loi de programmation et d’orientation pour l’école », dans une question écrite publiée dans le Journal Officiel du Sénat le 1er novembre 2012.
Il demande au ministre que la future loi « affirme clairement la responsabilité et l’engagement primordial de l’Etat pour leur transmission via l’action et les moyens des ministères de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de la Culture, ce qui suppose…la mise en place d’une politique d’offre généralisée à toutes les familles, selon des modalités variées » depuis la simple initiation jusqu’à l’enseignement bilingue.
Il propose notamment que chaque région concernée signe une convention avec l’Etat qui stipule les mesures d’accompagnement que celles-ci pourraient mettre en place.
Nommer la langue régionale? une difficulté en Provence Alpes Cote d'Azur

En effet, dans une première mouture, il proposait que chaque Région nomme sa langue. Or cela ne va pas toujours de soi.
En Provence Alpes Côte d’Azur, cela se traduirait-il par le vœu voté à l’initiative du président Michel Vauzelle en 2003 de reconnaître le « provençal mistralien » comme tel, ou celui voté de façon tout aussi unanime un mois plus tard à l’initiative de son vice-président Jean-Marc Coppola selon lequel ce serait « l’occitan » ?
La question se corse quand on sait que le nord de la région emploie une forme vivaro-alpine de l’occitan, et que la question de la provençalité du niçois ne fait pas l’unanimité. « Occitan » avait en effet a minima l’avantage de ne pas réduire tous les occitanophones de Paca au provençal.
Aujourd’hui les textes officiels de l’Education Nationale parlent « d’occitan-langue d’oc », recueillant l’accord tacite de l’écrasante majorité des groupes de maintenance et de promotion de la dite langue.