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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 















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Le Port de Bouc de Baumasse en Gafette


« Ce petit opuscule n’a aucune prétention toponymique » prévient Robert Perrotto-André. Mais il pourrait aider le curieux à se promener intelligemment. D’autant que l’auteur soigne sa particularité dans le siècle ; il l’a écrit en provençal comme en français.



Le Port de Bouc de Baumasse en Gafette
Parler toponymie, en Provence, c’est un peu réaffirmer l’importance des langues qui ont précédé le français.
 
Avec « Origine provençale de quelques noms du Port de Bouc », Robert Perrotto-André signe, chez Lacour, un livre bilingue pour dire son terroir.
 
Les noms de lieux y font évidemment souvent référence au monde de la mer et du littoral. Ainsi de cette plage des Ourses.

Aucun plantigrade n’est jamais venu bronzer là ; mais les « ourses » sont en occitan les vagues violentes que la largade, ce vent de mer puissant, jette sur les galets du littoral.
 
Idem de la Gafette, ancien quartier de pêcheurs, qui a pris son nom de l’hirondelle de mer ; elle devait y abonder.
 
Ou encore du Plan d’Aren, qui littéralement signifie « plaine de sable », entendez "plage"…
 
L’auteur, médecin retraité, ne cache pas que, parfois, le nom de lieu résiste au diagnostic. Ainsi de l’étang du Pourra. Viendrait-il de l’occitan « pòrri » en raison de l’abondance de poireaux sauvages ? ou de l’odeur estivale, pas vraiment comparable à la rose ?
 
Robert Perrotto semble considérer, à ce propos, que ses pairs en toponymie considèrent un peu trop facilement que ce qui leur échappe est donc pré-indoeuropéen…Il s’attirera ici sans doute les critiques de certains d’entre eux.
 
En attendant,  on trouvera une bonne part des noms de lieux du Port de Bouc, et les explications de Robert Perrotto-André pourront être lues aussi bien en provençal qu’en français.
 
Une occasion de marcher, carte en mains, dans ce terroir marqué par l’eau et les activités industrielles, mais trop délaissé des curieux.

Ed. Lacour, tel. 04 66 67 30 30

Mercredi 4 Mars 2015
Michel Neumuller




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