Il s’agit d’une initiative impulsée à la base, pour mettre en évidence, de manière ludique, ces liens qui nous unissent, depuis la Roumanie jusqu’au Chili, à travers notre famille de langue, qui induit une certaine cohérence de pensées. Pas moins d’une vingtaine d’associations pour soutenir dans les faits l’initiative d’une élue locale et régionale, Mireille Benedetti.
Manger, chanter, s'entendre, et renouveler le lien de famille, du Portugal à la Roumanie.
Une élue impliquée (Mireille Benedetti, adj. maire de La Ciotat, conseillère régionale et présidente de l'Agence Régionale pour l'Environnement, et un réseau associatif uni autour d'un projet font le succès du Fest-Aqui, seconde édition cette fin de semaine à La Ciotat.
Le Félibrige est connu, comme l’Institut d’Estudis Occitans, mais des entités locales comme la Carriero Drecho, le sont moins, et gagneraient à être révélées au grand public. Nous pourrions en dire autant du Sel Marin, les Amis Grecs. Ce sont ces petites mains et ces grandes volontés, qui viennent nous dire, non seulement que notre culture est digne, mais encore qu’elle est reliée à ses voisines. A La Ciotat nous renouvellerons, symboliquement, ce lien de famille ancestral.
Sur la scène il y aura incontestablement de la qualité. Le balèti animé par Tournicoto Electradoc et ses deux vielles électrisées ; et la compagnie Montanaro doit-elle vraiment être à nouveau présentée aux lecteurs d’Aquò d’Aquí ?
Mais au cours de ces deux journées du premier et du deux juin, ce qui se jouera, en suivant les visites du jardin de cette Bastide Marin où les plantes dévoilaient leur symbolique, ou à travers les démonstrations de flamenco, c’est notre capacité à agir ensemble, de la base, pour faire émerger, ou ré-émerger nos cultures, traditionnelles et pourtant ferment de création, de renouvellement.
Elles le méritent. Parce qu’il se trouve assez de braves gens pour les réveiller et leur permettre de vivre malgré les produits uniformisés de la culture marchandisée ; malgré cette obsession française de la langue unique, qu’il nous faut bien contrecarrer en permanence, pour que le sang qui bat dans le cœur de nos régions, puissent toujours irriguer le grand corps de nos sociétés.
Sur la scène il y aura incontestablement de la qualité. Le balèti animé par Tournicoto Electradoc et ses deux vielles électrisées ; et la compagnie Montanaro doit-elle vraiment être à nouveau présentée aux lecteurs d’Aquò d’Aquí ?
Mais au cours de ces deux journées du premier et du deux juin, ce qui se jouera, en suivant les visites du jardin de cette Bastide Marin où les plantes dévoilaient leur symbolique, ou à travers les démonstrations de flamenco, c’est notre capacité à agir ensemble, de la base, pour faire émerger, ou ré-émerger nos cultures, traditionnelles et pourtant ferment de création, de renouvellement.
Elles le méritent. Parce qu’il se trouve assez de braves gens pour les réveiller et leur permettre de vivre malgré les produits uniformisés de la culture marchandisée ; malgré cette obsession française de la langue unique, qu’il nous faut bien contrecarrer en permanence, pour que le sang qui bat dans le cœur de nos régions, puissent toujours irriguer le grand corps de nos sociétés.