Jean-Claude Puech en quête d'identité, la sienne, celle des autres (photo MN)
« Je ne trouvais pas de roman qui dise comment était notre civilisation, dans laquelle les gens vivaient bien ensemble, au moyen âge occitan. C’est ce que j’ai voulu réaliser, pour des jeunes, avec ce livre court ».
Jean-Claude Puech ne dédaigne pas le fantastique, et cela se voit dans Una pèira e un tamborin.
Dans cette histoire, on peut se demander si c’est un fantasme ou un véritable voyage dans le temps, qui touche une adolescente en manque d’identité et de repères, au début de notre XXIè siècle.
L’auteur, qui a déjà rédigé de nombreuses nouvelles, non éditées, s’est attaché à construire ce personnage, avec lequel nombre d’enfants et adolescents pourraient s’identifier.
Jean-Claude Puech ne dédaigne pas le fantastique, et cela se voit dans Una pèira e un tamborin.
Dans cette histoire, on peut se demander si c’est un fantasme ou un véritable voyage dans le temps, qui touche une adolescente en manque d’identité et de repères, au début de notre XXIè siècle.
L’auteur, qui a déjà rédigé de nombreuses nouvelles, non éditées, s’est attaché à construire ce personnage, avec lequel nombre d’enfants et adolescents pourraient s’identifier.
Un magazine américain pour prendre conscience de la culture occitane
68p 10€ commandes à IEO-CREO Provence - 8 bis av. Jules Ferry - 13100 Aix-en-Provence
« Je n’ai jamais pu écrire véritablement en français, comme on me le conseille, et je m’aperçois que tous mes écrits ramènent à la même préoccupation, celle du déracinement » souligne l’écrivain.
Son premier roman publié sera donc en occitan et parlera d’une recherche d’identité, qui implique de déplacer son héroïne contemporaine jusqu’au moyen-âge.
Jean-Claude Puech est instituteur. Enseignant à Menerbes (84), il est venu à l’écriture en occitan dans la salle d’attente d’un médecin, en lisant un magazine rédigé en anglais.
« Je saisis un magazine américain, qui publie en anglais qu’un des plus grands auteurs français, comparable à Gabriel Garcia-Marquez, est Joan Bodon ! Je ne savais pas qui c’était… jusqu’à ce qu’un collègue me donne ses Còntes del meu ostau. C’est ainsi que j’ai retrouvé le vocabulaire qu’on disait être du « patois » chez moi. J’avais pourtant entre les mains une œuvre universelle, qui m’a aidée à m’interroger sur mon identité profonde. J’avais alors déjà trente ans ».
Son premier roman publié sera donc en occitan et parlera d’une recherche d’identité, qui implique de déplacer son héroïne contemporaine jusqu’au moyen-âge.
Jean-Claude Puech est instituteur. Enseignant à Menerbes (84), il est venu à l’écriture en occitan dans la salle d’attente d’un médecin, en lisant un magazine rédigé en anglais.
« Je saisis un magazine américain, qui publie en anglais qu’un des plus grands auteurs français, comparable à Gabriel Garcia-Marquez, est Joan Bodon ! Je ne savais pas qui c’était… jusqu’à ce qu’un collègue me donne ses Còntes del meu ostau. C’est ainsi que j’ai retrouvé le vocabulaire qu’on disait être du « patois » chez moi. J’avais pourtant entre les mains une œuvre universelle, qui m’a aidée à m’interroger sur mon identité profonde. J’avais alors déjà trente ans ».
Reconquête culturelle
Cette quête de soi, on la retrouve encore dans l’acte d’enseigner chez Jean-Claude Puech. Il initie ses élèves au provençal et pense ainsi les aider à, certes, devenir multilingues, mais aussi à être mieux dans leur milieu culturel.
« J’espère transmettre ce qu’on ne m’a pas transmis », commente-t-il.
Après la découverte de la littérature occitane, Jean-Claude Puech a avalé les étapes de la reconquête de sa culture, en particulier au contact de Max Rouquette, important pour lui. Il a appris dans son œuvre qu’un « déraciné risque de déraciner les autres, ce qui est une forme de violence ».
On ne comptera donc pas sur cet enseignant pour rejouer la partie de ces instituteurs « hussards de la République », récurant la cervelle de leurs écoliers voici un siècle afin de laisser leur cerveau disponible au seul français.
« J’espère transmettre ce qu’on ne m’a pas transmis », commente-t-il.
Après la découverte de la littérature occitane, Jean-Claude Puech a avalé les étapes de la reconquête de sa culture, en particulier au contact de Max Rouquette, important pour lui. Il a appris dans son œuvre qu’un « déraciné risque de déraciner les autres, ce qui est une forme de violence ».
On ne comptera donc pas sur cet enseignant pour rejouer la partie de ces instituteurs « hussards de la République », récurant la cervelle de leurs écoliers voici un siècle afin de laisser leur cerveau disponible au seul français.