Avec Delta Sonic, Henri Maquet fusionne, en un one man show, musique électronique et trad provençale. Et ça se danse! (photo XDR)
Henri, entre nous artiste occitan c’est quand même un métier de caluc
! Tu ne vas pas t’enrichir comme ça, et en plus tu devras tout le temps justifier que tu chantes « patois ». Alors pourquoi tant de masochisme ?
Aïe ! J’en suis encore à me le demander. Je crois que ma seule réponse c’est que je le fais par passion depuis petit. Je n’avais pas de plan de carrière, je le jure, mais voilà, dès l’enfance je fabriquais des instruments de musique avec tout objet qui me passait par les mains. La professionnalisation, elle, est venue peu à peu : rencontres avec des musiciens pendant mes études, envie de travailler plus régulièrement la musique…et une fois terminées les études, j’ai voulu savoir ce que ça faisait d’être sur scène. Bon, j’y suis resté, finalement…
Dans les années 80 le « revival de la musique oc en Provence » ça semblait aller de soi, mais pour ta génération, c’est moins évident.
La musique, c’est celle que j’entendais en Camargue, petit ; j’ai eu le folklore dans l’oreille. Quant à la langue, en effet ça n’allait pas de soi, vu que je suis venu de Liège, en Belgique, à l’âge de 12 ans. A l’école de musique de Salins-de-Giraud, j’avais le choix entre piano, guitare et galoubet-tambourin. Je laisse deviner quel choix j’ai fait…Puis j’ai rencontré Gaël Hemery, on s’est vite trouvé « collègues en musiques », et on l’est restés. Quand je me retourne sur ce passé pas si lointain, je me dis que découvrir la Camargue, la langue d’oc et la musique provençale tout à la fois, c’était juste cohérent, au fond.
Aïe ! J’en suis encore à me le demander. Je crois que ma seule réponse c’est que je le fais par passion depuis petit. Je n’avais pas de plan de carrière, je le jure, mais voilà, dès l’enfance je fabriquais des instruments de musique avec tout objet qui me passait par les mains. La professionnalisation, elle, est venue peu à peu : rencontres avec des musiciens pendant mes études, envie de travailler plus régulièrement la musique…et une fois terminées les études, j’ai voulu savoir ce que ça faisait d’être sur scène. Bon, j’y suis resté, finalement…
Dans les années 80 le « revival de la musique oc en Provence » ça semblait aller de soi, mais pour ta génération, c’est moins évident.
La musique, c’est celle que j’entendais en Camargue, petit ; j’ai eu le folklore dans l’oreille. Quant à la langue, en effet ça n’allait pas de soi, vu que je suis venu de Liège, en Belgique, à l’âge de 12 ans. A l’école de musique de Salins-de-Giraud, j’avais le choix entre piano, guitare et galoubet-tambourin. Je laisse deviner quel choix j’ai fait…Puis j’ai rencontré Gaël Hemery, on s’est vite trouvé « collègues en musiques », et on l’est restés. Quand je me retourne sur ce passé pas si lointain, je me dis que découvrir la Camargue, la langue d’oc et la musique provençale tout à la fois, c’était juste cohérent, au fond.
Premier album
"Venant de Belgique, découvrir tout à la fois la Camargue, la langue d'oc et la musique provençale ça avait de la cohérence" (photo MN)
Si tu ne devais retenir qu’un seul auteur d’expression occitane, ce serait ?
Non, un seul, ça me semble pas possible ! Je vais citer Jóusé d’Arbaud bien sûr. On l’a mis en musique avec Gaël ; et puis Théodore Aubanel, parce que sa poésie est simple et très musicale ; elle transmet les émotions. Bien autre chose est le Calendau de Frédéric Mistral, sur lequel je travaille en ce moment, mais voilà, ça m’est difficile de faire un choix entre ces trois-là.
Tu as un ou des projets musicaux en ce moment ?
Je travaille à mon premier album. Il a été enregistré à Coaraze chez l’ingénieur du son Lucien Massuco. Quant à la scène, le mieux c’est de venir voir et entendre que, Delta Sonic, mon concept, c’est une façon de mêler des technologies électroniques pour faire de la musique traditionnelle.
Delta Sonic c’est Henri Maquet et… ?
Et Henri Maquet, sur scène…mais David Fauci, qui reste en régie pour la partie technique, est indispensable.
Voir le teaser de Delta Sonic
Non, un seul, ça me semble pas possible ! Je vais citer Jóusé d’Arbaud bien sûr. On l’a mis en musique avec Gaël ; et puis Théodore Aubanel, parce que sa poésie est simple et très musicale ; elle transmet les émotions. Bien autre chose est le Calendau de Frédéric Mistral, sur lequel je travaille en ce moment, mais voilà, ça m’est difficile de faire un choix entre ces trois-là.
Tu as un ou des projets musicaux en ce moment ?
Je travaille à mon premier album. Il a été enregistré à Coaraze chez l’ingénieur du son Lucien Massuco. Quant à la scène, le mieux c’est de venir voir et entendre que, Delta Sonic, mon concept, c’est une façon de mêler des technologies électroniques pour faire de la musique traditionnelle.
Delta Sonic c’est Henri Maquet et… ?
Et Henri Maquet, sur scène…mais David Fauci, qui reste en régie pour la partie technique, est indispensable.
Voir le teaser de Delta Sonic