« Rassembler, présenter, et essayer d’expliquer des expressions et locutions employées en occitan languedocien », tel est l’objectif du Diccionari d’expressions e locucions occitanas que Maurici Romieu, Andrieu Bianchi et Loís Gaubèrt publient chez Vent Terral.
Sept-cents pages pour « permettre à tous d’intégrer les expressions et les locutions dans leur pratique linguistique », mais qui ne visent pas à l’exhaustivité, malgré ses six mille entrées.
Le but avoué est donc d’aider les locuteurs à parler ou écrire sans être trop scolaire, de garder à la pratique de la langue son expressivité.
Qui aide quelqu’un d’autre, l’ajuda, bien sûr, mais il lui fait aussi esquineta, autrement dit, il l’épaule…en lui prêtant son dos.
Et qui veut qualifier un touche à tout dilettante pourra aussi l’appeler gratapalha, d’une façon qu’il voudra imagée, mais assez apte à être comprise par tout locuteur.
Si les parlers limousins et aveyronnais ont aidé les auteurs à composer ce dictionnaire d’expressions, ils l’ont basé essentiellement sur les parlers du languedocien septentrional. L’origine des expressions, il faut la chercher dans l’occitan entendu en famille ou dans le pays par les auteurs, qui n’ont pas négligé de compiler et intégrer tout ce qu’ils ont pu dans le Trésor du Félibrige, comme dans d’autres dictionnaires.
C’est donc un ouvrage qui se veut pratique, si possible utilisable partout entre Bordeaux et Cuneo, Annonay et Fos. Les auteurs ont choisi, pour cela, d’utiliser la « langue neutre », déjà codifiée par Allibert il y a un demi-siècle. Il s’agit donc pour eux, sans s’interdire l’emploi d’occitan dialectal, d’utiliser une langue sensément lue par tous.
A savoir si ce choix aurait-été celui d'auteurs niçois ou Bordelais...
Sept-cents pages pour « permettre à tous d’intégrer les expressions et les locutions dans leur pratique linguistique », mais qui ne visent pas à l’exhaustivité, malgré ses six mille entrées.
Le but avoué est donc d’aider les locuteurs à parler ou écrire sans être trop scolaire, de garder à la pratique de la langue son expressivité.
Qui aide quelqu’un d’autre, l’ajuda, bien sûr, mais il lui fait aussi esquineta, autrement dit, il l’épaule…en lui prêtant son dos.
Et qui veut qualifier un touche à tout dilettante pourra aussi l’appeler gratapalha, d’une façon qu’il voudra imagée, mais assez apte à être comprise par tout locuteur.
Si les parlers limousins et aveyronnais ont aidé les auteurs à composer ce dictionnaire d’expressions, ils l’ont basé essentiellement sur les parlers du languedocien septentrional. L’origine des expressions, il faut la chercher dans l’occitan entendu en famille ou dans le pays par les auteurs, qui n’ont pas négligé de compiler et intégrer tout ce qu’ils ont pu dans le Trésor du Félibrige, comme dans d’autres dictionnaires.
C’est donc un ouvrage qui se veut pratique, si possible utilisable partout entre Bordeaux et Cuneo, Annonay et Fos. Les auteurs ont choisi, pour cela, d’utiliser la « langue neutre », déjà codifiée par Allibert il y a un demi-siècle. Il s’agit donc pour eux, sans s’interdire l’emploi d’occitan dialectal, d’utiliser une langue sensément lue par tous.
A savoir si ce choix aurait-été celui d'auteurs niçois ou Bordelais...
29€, 700 p. A commander à Vent Terral - Pôle d'activité VAL 81 - F-81 340 Valence d'Albigeois. tel. 05 63 5646 87 ou info@vent-terral.com