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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 















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Du moyen-âge au XXIè siècle un éventail du répertoire des flutes-tambourin


AIX. Sylvain Brétéché a fait un beau voyage sonore dans le temps, au Temple de la Masse, en présence de Maurice Guis et de Jean-Baptiste Giai, deux compositeurs majeurs pour ces instruments.



Jean-Baptiste Giai et Maurice Guis, aux côtés de leur interprète Sylvain Brétéché, au Temple aixois de la rue de la Masse (photo MN)
Jean-Baptiste Giai et Maurice Guis, aux côtés de leur interprète Sylvain Brétéché, au Temple aixois de la rue de la Masse (photo MN)
Six semaines après le Festival du Tambourin, à Aix le couple fifre tambour a fait encore parler de lui. Sous les auspices des Festes d’Orphée, qui organisaient la soirée de mardi, Sylvain Brétéché (formation Archémia) a ouvert l’éventail du répertoire de ces instruments emblématiques de la musique en Provence.
 
De l’anonyme Chançonete Tedesche du XIVè siècle aux compositions début XXIè de Jean-Baptiste Giai, le galoubet et le tambourin ont su accompagner leur temps.
 
Des compositeurs dits classique, s’y sont essayé. Ainsi du Marseillais Henri Tomasi (Marseille La Belle de Mai 1901-1971), qui a écrit pour le couple « dans une sorte d’exotisme intérieur », selon Sylvain Brétéché.
 
Le musicien ressentait, au temple de La Masse, à Aix, une certaine pression avant de jouer, mardi 24 mai. N'allait-il pas le faire en présence de deux des compositeurs qu’il affectionne, et qu’il a interprété : Jean-Baptiste Giai et Maurice Guis ?

Lire aussi : Aqueu galobet-tamborin que colora tant de musicas

Mercredi 25 Mai 2016
Michel Neumuller




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