Cor D Lus : de g à d Philippe Franceschi, Didier Maurell, Vicent Cladère, Jean-Philippe Perdereau et Sébastien Cladère (photo MN)
Des Noëls les plus traditionnels policés par près de quatre siècles après que Nicolas Saboly ait « provençalisés » des chants religieux venus d’ailleurs, aux compositions originales d’un Joan-Ive Royer ou du félibre Camille Reybaud, ce répertoire marqué par l’espoir, et souvent par une vision sociale du monde, est porté avec implication par Cor D Lus.
Le groupe formé à Ansouis en 2010, chante Noël a capella et en bonne polyphonie pour la troisième saison. Ils ont terminé leur tournée régionale à l’Eglise d’Endoume le 17 janvier, et se sont produit l’avant-veille dans le petit temple aixois réformé de la rue de la Masse.
Celui-ci était plein. De curieux, mélomanes, provençalisants, ou de choristes d’Antequiem venus écouter dans un autre type de répertoire leur chef de chœur, Philippe Franceschi.
Ce dernier revisite parfois certains traditionnels, tels cet Alin amount sus la mountagno (Ailamont sus la montanha), pour…lui faire prendre de la hauteur, celle où le chanteur Vincent Cladère, voix puissante et sensible, l’emmène, et le public avec.
Le même Vincent Cladère arrange lui aussi, ainsi ce texte du félibre Camille Reybaud, Lei Paure, choisi par Didier Maurell, professeur de langue d’oc de son état, et grand attiseur de projets de qualité chantés par ses élèves.
Un autre complice des précédents, Jean-Philippe Perdereau, compose ce Nouvé de blancor, sur un texte de Guy Matieu.
Les Festes d’Orphée, qui invitaient Cor D Lus vendredi à Aix, apportent ainsi leur petite pierre à l’édifice créatif du groupe vocal. On interprète, on arrange, on écrit, on compose, dans la tradition …de toutes les musiques dites traditionnelles, celle où le désir d’aller plus loin et mieux prévaut sur le droit d’auteur.
Cor D Lus montre chemin faisant, que ce répertoire nadal est loin d'être confit dans la naphtaline. Pas plus que le message d'espoir lié à Noël, les siècles ne lui font peur.
A quand un CD ?
Le groupe formé à Ansouis en 2010, chante Noël a capella et en bonne polyphonie pour la troisième saison. Ils ont terminé leur tournée régionale à l’Eglise d’Endoume le 17 janvier, et se sont produit l’avant-veille dans le petit temple aixois réformé de la rue de la Masse.
Celui-ci était plein. De curieux, mélomanes, provençalisants, ou de choristes d’Antequiem venus écouter dans un autre type de répertoire leur chef de chœur, Philippe Franceschi.
Ce dernier revisite parfois certains traditionnels, tels cet Alin amount sus la mountagno (Ailamont sus la montanha), pour…lui faire prendre de la hauteur, celle où le chanteur Vincent Cladère, voix puissante et sensible, l’emmène, et le public avec.
Le même Vincent Cladère arrange lui aussi, ainsi ce texte du félibre Camille Reybaud, Lei Paure, choisi par Didier Maurell, professeur de langue d’oc de son état, et grand attiseur de projets de qualité chantés par ses élèves.
Un autre complice des précédents, Jean-Philippe Perdereau, compose ce Nouvé de blancor, sur un texte de Guy Matieu.
Les Festes d’Orphée, qui invitaient Cor D Lus vendredi à Aix, apportent ainsi leur petite pierre à l’édifice créatif du groupe vocal. On interprète, on arrange, on écrit, on compose, dans la tradition …de toutes les musiques dites traditionnelles, celle où le désir d’aller plus loin et mieux prévaut sur le droit d’auteur.
Cor D Lus montre chemin faisant, que ce répertoire nadal est loin d'être confit dans la naphtaline. Pas plus que le message d'espoir lié à Noël, les siècles ne lui font peur.
A quand un CD ?