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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 















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Coïncidence européenne


Ça chauffe en Europe et la diplomatie manque de moyens pour faire refroidir. Bon, plantons déjà le décor et campons le principal personnage.



Un dictateur européen veut annexer une partie du territoire de son voisin. On y parle la même langue que chez lui, et il exige de réunir toutes les parties de son peuple.

Il tonne, il menace, puis annonce que peu lui importe ce qu’en pense le voisin destiné à l’amputation, et encore moins ce qu’en dit la communauté des démocraties occidentales.
 
Celles-ci ne savent pas vraiment quelle attitude adopter. Leurs intérêts ne sont pas tous immédiatement compatibles. Les ministres des Affaires étrangères et les ambassadeurs s’agitent, le téléphone flambe. Mais rien ne fléchit le dictateur.
 
Or, on a encore en mémoire le drame de récents conflits en Europe même. On ne voudrait à nouveau de ça pour rien au monde.
 
Et puis la crise économique est là, ce n’est pas le moment de revoir à la hausse le budget de la Défense, se disent les gouvernements démocratiques, qui finalement choisissent d’affirmer des principes sacrés, mais de ne rien risquer pour un pays, certes ami, mais si diversifié. Après tout, le point de vue du dictateur doit aussi être pris en compte. D’ailleurs, c’est finalement si peu un dictateur, pusiqu’il est arrivé au pouvoir par les urnes.
 
Laissons le faire ! Une fois calmé et rassasié par sa conquête limitée, il s’en tiendra surement là, se disent les chefs d’Etat des démocraties. Pourquoi, dès lors, risquer de l’irriter ?
 
Evidemment, vous voyez bien de quoi nous voulons parler. Ça s’est produit en Tchécoslovaquie en 1938. Heureusement tout s’était arrangé à Munich.
 
Bien entendu, toute ressemblance avec une situation européenne contemporaine ne serait que fortuite coïncidence.

Mardi 11 Mars 2014
Aquò d'Aquí





1.Posté par Gèli Fossat le 17/03/2014 19:16
L'article es bastit sus una vesion maniqueana : i auriá d'un costat un
"dictator" e de l'autre lei "democracias occidentalas" ben bravetas e un
pauc moligassas... Fau completar lo tablèu.

Siáguem clars e concrets. Es evident que i a ingeréncia de la Russia en
Crimèa, e pression contra l'Ucraina, mai lei "democracias occidentalas" se
son pas contentadas de badar : an sostengut la contestacion contra lo poder
ucrainian ; per exemple, lo 4 de decembre de 2013, lo menistre deis afaires
estrangiers d'Alemanha, Guido Westerwelle, es anat sostenir lei manifestants
de Kiev (veire : http://www.dw.de/germanys-foreign-minister-westerwelle-visits-ukrainian-protesters/a-17271801). Imaginatz un pauc un menistre d'un autre país venir en França sostenir la contestacion contra lo poder françés ?

Donc, tant aissable que siágue lo poder rus, l'ingeréncia es pas d'un solet
costat, e data pas de uèi : fau pas oblidar qu'aquelei "democracias
occidentalas" an fach espetar la Iogoslavia (èra l'interés de l'Alemanha) e
qu'an impausat la particion de la Checoslovaquia sensa organisar de
referendum.

Lei "democracias" semblan pas geinadas per la plaça dei partits
d'extrema-drecha dins leis eveniments d'Ucraina e dins lo govern provisòri
de Kiev. Una dei promieras decisions daqueu noveu poder fuguèt de suprimir
l'estatut de lenga regionala per lo rus !

Aquesta Union europenca, que fai de promessas is Ucrainians, a fach la pròva de sa generositat e de sa filantropia : demandatz una pauc i Grècs, i
Portugués !

Per çò qu'es dau drech dei pòples, lo Kòsòvò podriá èstre "naturalament"
independent (ò se restacar a una "Granda Albania), mai pas la Crimèa ?
L'Ucraina dèuriá "naturalament" faire partida de l'Union europenca, mai pas
la Catalonha e l'Escòcia ?

L'exigéncia minimala de democracia sariá de laissar au pòple ucrainian,
tirassat entre l'UE (sensa oblidar leis Estats-Units e l'OTAN) d'un costat, e la Russia
de l'autra, la possibilitat de se prononçar per referendum.

G. F.

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