Créatrice de sons, Hélène Cœur propose une écoute des collectages réalisés par Alan Lomax (1915-2002), à la Cantina de La Ciotat, jeudi 25 janvier, le lendemain à la Médiathèque. Dans ce cadre elle invite BLU Attard, le guitariste de Moussu T et du Massilia Sound System, a parler de ce grand du collectage de musiques populaire.
Pourquoi Alan Lomax ?
Il n’a pas été le seul à collecter des musiques populaires, mais son importance est formidable car avec lui ces collectages sont largement partagés. On ne le dissociera pas de son père, John, avec qui il a débuté et a sillonné le sud des USA dans les années 1930, à la recherche de bluesmen qu’il a fait connaitre. Mais Alan était un peu en avance sur son temps, et s’est intéressé à l’artiste noir américain ; il a vraiment recherché la voix du peuple et s’est attaché à la mettre à disposition du plus grand nombre. Pour cela il a produit et accompagné certains des artistes noirs qu’il a découverts.
Il posait aussi ses micros dans les prisons, a contribué à en sortir plusieurs bluesmen.
En particulier Leadbelly (1888-1949), pour qui j’éprouve beaucoup d’attachement. Un artiste dont on peut dire qu’il a passé la frontière entre blues et pop music, en influençant la musique de bien des artistes ultérieurs. Nirvana, Led Zeppelin, et quelques autres l’ont repris.
Pourquoi Alan Lomax ?
Il n’a pas été le seul à collecter des musiques populaires, mais son importance est formidable car avec lui ces collectages sont largement partagés. On ne le dissociera pas de son père, John, avec qui il a débuté et a sillonné le sud des USA dans les années 1930, à la recherche de bluesmen qu’il a fait connaitre. Mais Alan était un peu en avance sur son temps, et s’est intéressé à l’artiste noir américain ; il a vraiment recherché la voix du peuple et s’est attaché à la mettre à disposition du plus grand nombre. Pour cela il a produit et accompagné certains des artistes noirs qu’il a découverts.
Il posait aussi ses micros dans les prisons, a contribué à en sortir plusieurs bluesmen.
En particulier Leadbelly (1888-1949), pour qui j’éprouve beaucoup d’attachement. Un artiste dont on peut dire qu’il a passé la frontière entre blues et pop music, en influençant la musique de bien des artistes ultérieurs. Nirvana, Led Zeppelin, et quelques autres l’ont repris.
"L'homme au micro" du Mississippi à l'Italie
Blu parlera plus précisément du rapport d'Alan Lomax avec les artistes noirs des USA (photo MN)
Alan Lomax n’a pas collecté que la musique noire des USA ?
Non, il a travaillé en France ou encore en Italie, c’est d’ailleurs cet aspect de l’œuvre de « cet homme au micro » qu’Hélène Cœur va développer.
Il influence ta musique ?
Ah ! j’espère bien sortir de mes doigts quelque chose qui soit bien de moi ! Non, si quelque chose m’a influençé de Leadbelly et de Lomax, c’est leur histoire, ce rapport au social qu’ils ont eu dans la création et la diffusion musicale.
Non, il a travaillé en France ou encore en Italie, c’est d’ailleurs cet aspect de l’œuvre de « cet homme au micro » qu’Hélène Cœur va développer.
Il influence ta musique ?
Ah ! j’espère bien sortir de mes doigts quelque chose qui soit bien de moi ! Non, si quelque chose m’a influençé de Leadbelly et de Lomax, c’est leur histoire, ce rapport au social qu’ils ont eu dans la création et la diffusion musicale.