Au festival Cantar Lo País, en avril, Alain Andréoli (Ceucle Oc La Seina) et La Farigouleto de la Gardo étaient dos à dos pour le déjeuner. Ils seront côte à côte à l'Eglise Saint-Jean Baptiste de Berthe le 27 février (photo MN)
« Il y a plusieurs manières de continuer la tradition du chant choral occitan. Celle-ci ne s’est jamais éteinte et, modestement, nous essayons de la maintenir vive ».
Miqueu Tournan se consacre de plus en plus au chant choral, et le maître de chœur du Cercle Occitan de La Seyne va essayer de partager au mieux cette passion. Samedi 27 février la chorale du Ceucle invite en effet ses homologues Cardelina et La Farigouleto de La Gardo, à ce qui sera la première rencontre du chant choral d’oc à La Seyne.
Le curé de la paroisse Saint-Jean Baptiste de Berthe les accueille tous à 15h ce samedi-là, avec leurs différences. Quant au public, il entrera gratuitement.
Cardelina, qui vient du Pays de Fayence, se consacre plutôt au chant traditionnel d’oc, pendant que La Farigouleto, issue d’une école félibrenco de La Garde, promeut de son côté un répertoire plus focalisé sur la Provence.
Le Ceucle toutefois cultive une certaine originalité dans ce monde vocal. « C’est vrai, nous sommes inspirés par le monde autour de nous et par son actualité » reconnait Miqueu Tournan.
Lei Chantós, écrits par Gérard Tautil et mis en musique par le même Miqueu Tournan, en est un exemple. On y nomme par leurs noms ou leurs surnoms, ces ouvriers des chantiers navals dont la vie a été bouleversée en même temps que leur ville, en 1989, lors d’une fermeture dont le traumatisme n’est pas encore apaisé.
Miqueu Tournan se consacre de plus en plus au chant choral, et le maître de chœur du Cercle Occitan de La Seyne va essayer de partager au mieux cette passion. Samedi 27 février la chorale du Ceucle invite en effet ses homologues Cardelina et La Farigouleto de La Gardo, à ce qui sera la première rencontre du chant choral d’oc à La Seyne.
Le curé de la paroisse Saint-Jean Baptiste de Berthe les accueille tous à 15h ce samedi-là, avec leurs différences. Quant au public, il entrera gratuitement.
Cardelina, qui vient du Pays de Fayence, se consacre plutôt au chant traditionnel d’oc, pendant que La Farigouleto, issue d’une école félibrenco de La Garde, promeut de son côté un répertoire plus focalisé sur la Provence.
Le Ceucle toutefois cultive une certaine originalité dans ce monde vocal. « C’est vrai, nous sommes inspirés par le monde autour de nous et par son actualité » reconnait Miqueu Tournan.
Lei Chantós, écrits par Gérard Tautil et mis en musique par le même Miqueu Tournan, en est un exemple. On y nomme par leurs noms ou leurs surnoms, ces ouvriers des chantiers navals dont la vie a été bouleversée en même temps que leur ville, en 1989, lors d’une fermeture dont le traumatisme n’est pas encore apaisé.
Création contemporaine, la musique trad de demain
Miqueu Tournan nous demande de ne pas dévoiler d’autres compositions, qu’il concocte actuellement avec des choristes du Ceucle, qui en ont écrit le texte. Mais ces chants apparaîtront bientôt. Ils parleront des moment forts de l’histoire locale, parfois familiale, et l’émotion sera au rendez-vous.
Toutefois, c’est certain, Lo Vent, un texte d’Alain Andréoli, une voix de basse du chœur, sera au programme du 27 février. Ce sera une création. Et bien entendu, Miqueu Tournan en signe la musique.
« Arranger les musiques trads d’une autre manière, et surtout apporter notre petite pierre à la création contemporaine, c’est ce que nous essayons de faire, sans prétention exagérée » veut souligner le maitre de chœur.
Dans son répertoire, le public, à l’Eglise de Berthe, pourra ainsi découvrir également une composition du chanteur trop tôt disparu Gaston Beltrame, « Egalitat ».
Toutefois, c’est certain, Lo Vent, un texte d’Alain Andréoli, une voix de basse du chœur, sera au programme du 27 février. Ce sera une création. Et bien entendu, Miqueu Tournan en signe la musique.
« Arranger les musiques trads d’une autre manière, et surtout apporter notre petite pierre à la création contemporaine, c’est ce que nous essayons de faire, sans prétention exagérée » veut souligner le maitre de chœur.
Dans son répertoire, le public, à l’Eglise de Berthe, pourra ainsi découvrir également une composition du chanteur trop tôt disparu Gaston Beltrame, « Egalitat ».