Serge Bec en 2007 (photo MN)
La poésie de Serge Bec, que célèbre le 5 novembre l’Association Culturelle Provençale, à Ventabren, n’est pas toujours d’un optimisme lumineux.
« L’a que lou vènt dóu nord / que s’avalanco dintre / li cerieisié mort / de toun enganço / i’a que lo vènt dóu nord / que davalo / sus la radiero / raro / de ta vido » lit-on dans « Suito pèr uno eternita » (2002, ed. En Forêt).
Sa puissance évocatrice du plus concret de la vie et du plus éthéré de la pensée, tout à la fois, en fait « une œuvre cosmique et universelle, qui semble hélas faire peur aux Provençaux » regrette Renat Sette.
Le chanteur a pris plaisir à mettre en musique l’œuvre du poète aptésien. « Nous pouvons en tirer de la bossa nova comme de la tarentelle, tant elle est marquée par la souplesse formelle de la diversité. »
Renat Sette l’illustrera le samedi 5 novembre, salle Sainte-Victoire, sur le plateau qui surplombe Ventabren, près d’Aix. Il sera accompagné par un ensemble de musiciens, également marqué par la diversité d’approches : Aurélie Lombard, Diego Lubrano, et Christiane Ildevert, venus du jazz ou de la variété.
Mais, pour l’heure, le chanteur se remet d’une semaine passée sur la route, sur la scène, et en discussion avec d’autres auteurs, qu’il va adapter. Entre les quatre rivières de Barjols, il respire et ne nous parle que de Serge Bec.
« Je ne le connaissais que comme ça…Et puis voici quelques années, j’ai été invité en Arles, pour un hommage. Là, moi que ne savais pas écrire de la musique, je m’y suis mis…Et aujourd’hui je lui dois cette impulsion ».
Serge Bec a été longtemps le premier directeur de communication du jeune Parc Naturel Régional du Luberon, qu’il a vu naître en 1979. Et pour celui-ci, qui devait faire des émules, il a publié des guides. Mal lui en prit ! Trop longtemps on lui a collé l’étiquette de publiciste alors qu’il développait une œuvre admirable, profonde, « à côté de laquelle trop de Provençaux sont passés, alors que le poète était traduit, en particulier en allemand, et qu’il publiait 23 opus qu’on a très envie, une fois lus, de conserver dans sa bibliothèque ».
Et d’ailleurs on y trouve tout autant un hymne à la vie et à ses pulsions qu’une réflexion sur le devenir de l’homme.
« Espandis soun sèisse / dubert à brand / d’uno envejo d’ome / tant de tèms amoulado / i plang / di negadis »
En pratique
« L’a que lou vènt dóu nord / que s’avalanco dintre / li cerieisié mort / de toun enganço / i’a que lo vènt dóu nord / que davalo / sus la radiero / raro / de ta vido » lit-on dans « Suito pèr uno eternita » (2002, ed. En Forêt).
Sa puissance évocatrice du plus concret de la vie et du plus éthéré de la pensée, tout à la fois, en fait « une œuvre cosmique et universelle, qui semble hélas faire peur aux Provençaux » regrette Renat Sette.
Le chanteur a pris plaisir à mettre en musique l’œuvre du poète aptésien. « Nous pouvons en tirer de la bossa nova comme de la tarentelle, tant elle est marquée par la souplesse formelle de la diversité. »
Renat Sette l’illustrera le samedi 5 novembre, salle Sainte-Victoire, sur le plateau qui surplombe Ventabren, près d’Aix. Il sera accompagné par un ensemble de musiciens, également marqué par la diversité d’approches : Aurélie Lombard, Diego Lubrano, et Christiane Ildevert, venus du jazz ou de la variété.
Mais, pour l’heure, le chanteur se remet d’une semaine passée sur la route, sur la scène, et en discussion avec d’autres auteurs, qu’il va adapter. Entre les quatre rivières de Barjols, il respire et ne nous parle que de Serge Bec.
« Je ne le connaissais que comme ça…Et puis voici quelques années, j’ai été invité en Arles, pour un hommage. Là, moi que ne savais pas écrire de la musique, je m’y suis mis…Et aujourd’hui je lui dois cette impulsion ».
Serge Bec a été longtemps le premier directeur de communication du jeune Parc Naturel Régional du Luberon, qu’il a vu naître en 1979. Et pour celui-ci, qui devait faire des émules, il a publié des guides. Mal lui en prit ! Trop longtemps on lui a collé l’étiquette de publiciste alors qu’il développait une œuvre admirable, profonde, « à côté de laquelle trop de Provençaux sont passés, alors que le poète était traduit, en particulier en allemand, et qu’il publiait 23 opus qu’on a très envie, une fois lus, de conserver dans sa bibliothèque ».
Et d’ailleurs on y trouve tout autant un hymne à la vie et à ses pulsions qu’une réflexion sur le devenir de l’homme.
« Espandis soun sèisse / dubert à brand / d’uno envejo d’ome / tant de tèms amoulado / i plang / di negadis »
En pratique