Soulagement ce midi au sortir du Tribunal Suprême Espagnol, lorsque l'ex députée aranaise de la CUP MIrèia Boya est ressortie libre, après deux heures d'audition.
Libre et sans contraintes, du type interdiction de sortie du territoire.
Pourtant, l'animatrice occitane de la CUP (anticapitalistes) n'a rien lâché sur le fond, selon son avocat, interrogé par la presse espagnole, à la sortie du tribunal, alors que plusieurs centaines de personnes scandaient : "votarem !".
Mirèia Boya aurait, durant l'interrogatoire, réaffirmé que la déclaration d'indépendance du 27 octobre, n'était pas considérée par elle comme "cosmétique", ni "symbolique".
Ce sont pourtant les mêmes réponses qui, en novembre, avaient conduit Oriol Junqueras, le vice président (ERC) du gouvernement catalan, en prison, où il est toujours cent dix jours plus tard.
Un signe que rester droit dans ses bottes finit par payer, pour les républicains ?
"Je ne peux pas me dire satisfaite", a cependant commenté Mirèia Boya " alors que quatre d'entre nous sont toujours en détention".
Une détention qui, pour elle, n'a rien à voir avec la Justice, mais constitue une "vengeance".
Et de souligner qu'elle était là parce qu'elle remplissait scrupuleusement le mandat du peuple. "Ce n'est pas à la justice de décider du futur de la Catalogne, car cela dépend du dialogue entre la Catalogne et l'Etat espagnol".
Le 21 décembre dernier, les Catalans, à l'issue des élections provoquées par Madrid, ont reconduit à l'identique une majorité républicaine indépendantiste au Parlement de Catalogne.
Libre et sans contraintes, du type interdiction de sortie du territoire.
Pourtant, l'animatrice occitane de la CUP (anticapitalistes) n'a rien lâché sur le fond, selon son avocat, interrogé par la presse espagnole, à la sortie du tribunal, alors que plusieurs centaines de personnes scandaient : "votarem !".
Mirèia Boya aurait, durant l'interrogatoire, réaffirmé que la déclaration d'indépendance du 27 octobre, n'était pas considérée par elle comme "cosmétique", ni "symbolique".
Ce sont pourtant les mêmes réponses qui, en novembre, avaient conduit Oriol Junqueras, le vice président (ERC) du gouvernement catalan, en prison, où il est toujours cent dix jours plus tard.
Un signe que rester droit dans ses bottes finit par payer, pour les républicains ?
"Je ne peux pas me dire satisfaite", a cependant commenté Mirèia Boya " alors que quatre d'entre nous sont toujours en détention".
Une détention qui, pour elle, n'a rien à voir avec la Justice, mais constitue une "vengeance".
Et de souligner qu'elle était là parce qu'elle remplissait scrupuleusement le mandat du peuple. "Ce n'est pas à la justice de décider du futur de la Catalogne, car cela dépend du dialogue entre la Catalogne et l'Etat espagnol".
Le 21 décembre dernier, les Catalans, à l'issue des élections provoquées par Madrid, ont reconduit à l'identique une majorité républicaine indépendantiste au Parlement de Catalogne.