S'abonner au mensuel Aquò d’Aquí par solidarité intergénérationnelle ?

Aquò d’Aquí,le mensuel, publie son n° 282, et ses abonnés le recevront vers le 10 novembre.


Le mensuel élargit son offre d’articles originaux, et vous permet de vous informer, de vous cultiver, d’être à l’écoute du monde, tout en aidant les jeunes à garder le contact avec votre langue régionale.



Les abonnés du mensuel financent l'accès des plus jeunes aux contenus web en occitan du site d'Aquò d'Aquí. Un acte de solidarité pour un avenir durable de l'occitan (photo MN DR)
Notre journal entame une rénovation de son mensuel. Après le succès du site web que vous consultez ( 40 000 visiteurs différents en 2015, de 122 pays mais essentiellement Provençaux, Languedociens et Parisiens, dont la majorité a moins de 44 ans, et qui le consultent en moyenne 2 minutes par visite) notre équipe s’attelle à renforcer l’originalité du journal « historique ».
 
Les fondamentaux de 1987 sont toujours là : bilinguisme, variétés de la langue d’oc telle que parlée et lue entre Gard et Italie, Briançon et Toulon, intérêt marqué à l’innovation sociale, aux questions de culture et de territoire.
 
Mais l’effort se porte sur les contenus qu’on ne trouvera que sur le mensuel. Rubriques littéraires, jeux et chroniques consacrées à la langue régionale pour vous aider à mieux la comprendre et l’utiliser, reportages et enquêtes, analyses politiques qu’on ne pourra lire que sur Aquò d’Aquí, et témoignages d’experts tels que l’économiste Philippe Langevin, ou la professeure Sarà Laurens…

S’abonner, un acte de solidarité intergénérationnelle !

Photo MN
Et puis, nous ne le disons pas assez, et c’est un tort que nous essayons de réparer, votre contribution, cet abonnement de 25€ que vous acceptez de payer, est aussi un acte de solidarité intergénérationnelle !

Le nombre de nos lecteurs de 18-24 ans augmente sur le web, là où les contenus sont gratuits. Ces jeunes qui, touchés par la crise, aux moyens financiers limités, aux espoirs d’emploi souvent déçus, à l'avenir incertain, vivent néanmoins leur culture régionale et maintiennent un contact avec la langue occitane parce que vous financez, avec votre abonnement, la possibilité pour eux de garder et développer l’usage du provençal, de l’occitan alpin et du niçois.

Sans vous ils en seraient privés, un socle de leur vie culturelle disparaîtrait, et notre langue rejoindrait bientôt latin et grec antique sous l’étiquette « langues mortes ».
 
En signant ce chèque annuel, vous actez votre souhait de voir notre langue régionale passer d’une génération à l’autre. Cet acte silencieux n’en a pas moins un retentissement fantastique, n’en répond pas moins au formidable enjeu de la transmission.

Dans ce numéro 282 daté de novembre 2015

Reinat Toscano vous propose ses mots mêlés en niçois dans ce numéro d'Aquò d'Aquí, pendant que Méderic Gasquet-Cyrus se prépare à vous faire entrer dans le secret du francitan populaire, et que nous piochons, pour la même cause, dans l'oeuvre de Jean-Louis Ramel et celle de Florian Vernet.

Sarà Laurens vous explique à hauteur d’être humain comment l’enseignant fait bien plus qu’enseigner, et Philippe Langevin brosse un avenir possible pour l’économie du territoire d’Aix-Marseille.

Andrieu Abbe trouve le ton juste pour parler d’un problème grave, la difficulté à trouver des terres pour cultiver. Et Matieu Peitavin vous fait partager son coup de cœur pour la poétesse Cecila Chapduelh.

Nous vous proposons aussi un éventail photographique de la manifestation pour l’occitan de Montpellier.

Et nous nous intéressons au « gaubi » prouvençau, le savoir-faire des artisans d’ici, parfois étonnant, quand il utilise le lait des juments de Camargue, ou permet de fabriquer du papier japon dans un décor de fin du monde…

Vous vous délasserez enfin en formant un plan vacances qui vous fera peut-être un peu grossir, mais vous enrichira aussi l’esprit.

 
Photo MN

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Mardi 3 Novembre 2015
Aquò d'Aquí