Quel début d’année ! Les grandes puissances mondiales sont désormais soit des Dictatures soit des régimes autoritaires qui s’en rapprochent. La France est ingouvernable, tirée de part et d’autre par des forces antagonistes, elle peine à réaliser un semblant d’unité au moins sur des valeurs communes.
Dans cette situation qui sont ces extravagants défenseurs d’une langue qu’on n’entend même plus dans la rue ? Qu’espèrent-ils alors que nos préoccupations sont tellement ailleurs ?
Oh ! Simplement et justement, renouer avec des valeurs qui devraient faire nation : paratge, pretz, convivència auraient dit nos lointains ancêtres.
Affirmer qu’avec notre langue occitane nous maintenons un esprit qui fait pièce à l’exclusion de l’autre, qui recherche le dialogue dans la société, et qui ne fait pas du passé table rase, c’est au contraire construire le socle d’un tremplin vers l’avenir. C’est ce que, au-delà de la stricte défense d’un idiome qui refuse de mourir, celles et ceux qui s’évertuent à maintenir vive une langue veulent, comme dans le lointain passé, éclairer l’Europe, poser le principe du droit sur celui de la force, et partager l’esprit de tolérance qui, de nos jours et par toute la planète, fait tellement défaut.
Et cette langue occitane qui porte ces valeurs, vous la trouvez, soit écrite, soit valorisée, dans votre magazine Aquò d’Aquí. C’est pourquoi nous vous invitons à partager ces quelques lignes et à vous abonner.
D’une certaine façon ce sera un geste politique face à l’autoritarisme uniformisateur que nous dénonçons plus haut.