Dans cet Etat hyperjudiciarisé qu'est l'Espagne, où faire de la politique vous mène en prison, il était nécessaire que le contre-pouvoir démocratique européen s'immisce et dénonce. Pour l'heure seul le groupe ALE-Verts avec Régions et Peuples Solidaires, l'a fait, et bien fait.
Barcelona, novembre 2017 ( photo MN)
L'Europe passe à l'Espagne ce qu'elle reproche à la Hongrie, alors que partout l'autoritarisme gagne...
La délégation de députés européens s'est d'abord insurgée contre le sort fait à leur collègue Oriol Junqueras. Elu en mai dernier, il a suffi qu'une juridiction espagnole annule son élection pour que la présidence du Parlement Européen se couche et le démette de son mandat.
Comme si l'électeur Catalan valait moins qu'un juge espagnol hyper politisé.
Car Oriol Junqueras est Catalan, condamné à treize ans de prison pour l'organisation d'un référendum visant à demander aux citoyens de s'exprimer sur leur futur.
Autour de ces élus - treize - condamnés à de lourdes peines pour leurs opinions politiques, des professionnels, comme le directeur de la TV publique condamné à rembourser 700 000 €, le coût de spots payés par la Generalitat de Catalunya pour demander aux citoyens de voter.
Il y a tout lieu de penser que l'Espagne d'aujourd'hui exprime toujours ses vieux démons franquistes. Ce qu'on reproche à la Hongrie, on laisse l'Espagne le faire dénoncent les députés qui, autour du 20 janvier, ont mené une série d'entretien, avec des personnes condamnées.
François Alfonsi (R&PS), comme Michèle Rivasi, sont depuis longtemps maintenant, sensibilisés à la problématique de la démocratie en Catalogne. Ils étaient accompagnés de Benoîs Bitteau.
Il ne faut pas oublier d'où vient leur intérêt pour la défense de la démocratie en Catalogne. Si François Alfonsi, autonomiste Corse, était culturellement prêt, Michèle Rivasi de son côté à effectué du chemin, depuis janvier 2018, quand approchée par les membres provençaux de R&PS, elle imaginait avoir affaire à des indépendantistes irréalistes.
Au delà de l'émotion et des réflexions que provoquent chez les députés européens l'attitude délirante de la Justice espagnole, il faut donc aussi saluer le travail de fourmi de ceux qui, seuls ou pratiquement, depuis longtemps, informent nos élus de réalités qu'ils ne saisissent pas de prime abord.
Qu'au nom de la démocratie en Europe, ils en soient remerciés.
Comme si l'électeur Catalan valait moins qu'un juge espagnol hyper politisé.
Car Oriol Junqueras est Catalan, condamné à treize ans de prison pour l'organisation d'un référendum visant à demander aux citoyens de s'exprimer sur leur futur.
Autour de ces élus - treize - condamnés à de lourdes peines pour leurs opinions politiques, des professionnels, comme le directeur de la TV publique condamné à rembourser 700 000 €, le coût de spots payés par la Generalitat de Catalunya pour demander aux citoyens de voter.
Il y a tout lieu de penser que l'Espagne d'aujourd'hui exprime toujours ses vieux démons franquistes. Ce qu'on reproche à la Hongrie, on laisse l'Espagne le faire dénoncent les députés qui, autour du 20 janvier, ont mené une série d'entretien, avec des personnes condamnées.
François Alfonsi (R&PS), comme Michèle Rivasi, sont depuis longtemps maintenant, sensibilisés à la problématique de la démocratie en Catalogne. Ils étaient accompagnés de Benoîs Bitteau.
Il ne faut pas oublier d'où vient leur intérêt pour la défense de la démocratie en Catalogne. Si François Alfonsi, autonomiste Corse, était culturellement prêt, Michèle Rivasi de son côté à effectué du chemin, depuis janvier 2018, quand approchée par les membres provençaux de R&PS, elle imaginait avoir affaire à des indépendantistes irréalistes.
Au delà de l'émotion et des réflexions que provoquent chez les députés européens l'attitude délirante de la Justice espagnole, il faut donc aussi saluer le travail de fourmi de ceux qui, seuls ou pratiquement, depuis longtemps, informent nos élus de réalités qu'ils ne saisissent pas de prime abord.
Qu'au nom de la démocratie en Europe, ils en soient remerciés.
Janvier 2018 à Marseille, la députée Européenne EELV Michèle Rivasi s'informe de la situation de la démocratie en Espagne, en Catalogne en particulier (photo MN)