Des élus se sont offusqués, à l’issue d’un weekend de crues subites meurtrières, que MétéoFrance n’ait pas mieux prévu, finement, où tomberaient les fortes précipitations qui ont provoqué la mort de vingt personnes à Cannes et Mandelieu.
Moins de bitume, plus de cohérences urbaines, ce sera moins de drames humains
Nous, ce qui nous offusque, ce sont les politiques d’artificialisation de toute la région. Là où subsiste la terre, la crue est moins forte, là où le béton ne le partage plus qu’avec le macadam, le pays devient momentanément un immense torrent furieux.
La vallée de la Siagne en est un bon exemple, probablement, qui nous montre que l’aménagement « social » du territoire, a sa part de responsabilité dans ce type de drames.
Cette rivière a été largement aménagée dans ses abords tout au long des années 2000. Il s’agissait d’ouvrir son bassin à l’urbanisation afin de permettre aux salariés qui travaillent sur la côte, de se loger à (un peu) moindre coût.
Disons-le carrément, quand la vie d’un pays dépend du prix du foncier et de l’immobilier, on en arrive à des aberrations humaines. Le plus visible c’est au quotidien l’embarras routier gigantesque que n’explique vraiment que l’étalement urbain et l’absence de politique cohérente d’aménagement.
Lui, ne tue qu'à petit feu, à coups d'asthme et de maladies respiratoires.
Et puis, régulièrement, ce qui ne semble d’ordinaire qu’agaçant et couteux, devient monstrueusement dramatique. C’est ce qui s’est produit le weekend dernier, mais aussi en juin 2010, et un an plus tard.
C’est ce qui, fatalement, se reproduira.
Moins de béton, moins de bitume, plus de politique d’agglomération, plus de place pour les visions sociales d’une ville mieux partagée, mieux conçue, ce sera toujours moins de crises humaines.
C’est ce que nous pouvons risquer de dire, au moment où, une nouvelle fois, la crue ravage pays et consciences.
La vallée de la Siagne en est un bon exemple, probablement, qui nous montre que l’aménagement « social » du territoire, a sa part de responsabilité dans ce type de drames.
Cette rivière a été largement aménagée dans ses abords tout au long des années 2000. Il s’agissait d’ouvrir son bassin à l’urbanisation afin de permettre aux salariés qui travaillent sur la côte, de se loger à (un peu) moindre coût.
Disons-le carrément, quand la vie d’un pays dépend du prix du foncier et de l’immobilier, on en arrive à des aberrations humaines. Le plus visible c’est au quotidien l’embarras routier gigantesque que n’explique vraiment que l’étalement urbain et l’absence de politique cohérente d’aménagement.
Lui, ne tue qu'à petit feu, à coups d'asthme et de maladies respiratoires.
Et puis, régulièrement, ce qui ne semble d’ordinaire qu’agaçant et couteux, devient monstrueusement dramatique. C’est ce qui s’est produit le weekend dernier, mais aussi en juin 2010, et un an plus tard.
C’est ce qui, fatalement, se reproduira.
Moins de béton, moins de bitume, plus de politique d’agglomération, plus de place pour les visions sociales d’une ville mieux partagée, mieux conçue, ce sera toujours moins de crises humaines.
C’est ce que nous pouvons risquer de dire, au moment où, une nouvelle fois, la crue ravage pays et consciences.