La Rouquette chantera notamment au festival Cantar Lou Païs en avril 2015 (Photo XDR)
Groupe vocal féminin d’Arles créé voici maintenant dix ans, La Roquette prépare son premier album.
Il a été préparé, et partiellement enregistré au couvent d’Auzits, en Aveyron, à l’issue d’une résidence d’artistes.
Si un premier quatre titres a été édité, « le CD réunira au total de huit à douze morceaux en occitan, dont le fil conducteur est leur capacité à parler au public de la vie de tous les jours, de l’amour, de la nature… »
Fanny, qui parle, est par ailleurs musicienne professionnelle.
Cette tromboniste passionnée de chant est l’une des six filles de cette équipe dont la qualité s’est affirmée dans les cours des fêtes de quartier, sur les scènes de festivals locaux, et les estrades d’événements culturels provençaux où elles ont fait leurs premières armes.
Toujours à proximité immédiate d’un public attentif avec qui, après, on peut discuter.
Un exemple de ces textes sensibles, « qu’on trouvera chez Saboly, mais aussi Charles Galtier, Serge Bec ou Louis Roux-Servine », est l’histoire de « La Santenco » (composition de Manu Theron), une prostituée des Saintes-Maries, dont la vie anonyme le sera du coup beaucoup moins.
Si le chant a cappella reste leur identité musicale profonde, La Roquette ne s’interdit pas « l’intégration de sons percussifs, par exemple grâce au bombo argentin".
Il a été préparé, et partiellement enregistré au couvent d’Auzits, en Aveyron, à l’issue d’une résidence d’artistes.
Si un premier quatre titres a été édité, « le CD réunira au total de huit à douze morceaux en occitan, dont le fil conducteur est leur capacité à parler au public de la vie de tous les jours, de l’amour, de la nature… »
Fanny, qui parle, est par ailleurs musicienne professionnelle.
Cette tromboniste passionnée de chant est l’une des six filles de cette équipe dont la qualité s’est affirmée dans les cours des fêtes de quartier, sur les scènes de festivals locaux, et les estrades d’événements culturels provençaux où elles ont fait leurs premières armes.
Toujours à proximité immédiate d’un public attentif avec qui, après, on peut discuter.
Un exemple de ces textes sensibles, « qu’on trouvera chez Saboly, mais aussi Charles Galtier, Serge Bec ou Louis Roux-Servine », est l’histoire de « La Santenco » (composition de Manu Theron), une prostituée des Saintes-Maries, dont la vie anonyme le sera du coup beaucoup moins.
Si le chant a cappella reste leur identité musicale profonde, La Roquette ne s’interdit pas « l’intégration de sons percussifs, par exemple grâce au bombo argentin".
Une première chez La Roquette,le Bombo soutiendra le rythme (photo XDR)
"Notre seule vraie question » reprend Fanny, « c’est de choisir à coup sûr à quel chant nous voulons l’intégrer ».
La Roquette avance ses propositions artistiques, marquées à la fois par la douceur et la vivacité, sur la draïa tracée par Lo Còr de la Plana et La Mal Coiffée, autres groupes vocaux désormais emblématiques du chant occitan.
« Mais ça ne signifie pas forcément qu’on gardera la même ligne ». C’est ce que le public sera bientôt amené à vérifier.
Par exemple le 19 avril, dans le Haut-Var, puisque le festival Canta lou Païs y invite La Roquette.
Avec Henri Maquet, autre Arlésien inventif de grand intérêt musical, le groupe chantera aussi, toute fin avril, tout début mai, à Nice pour la Santa Capelina.
La Roquette avance ses propositions artistiques, marquées à la fois par la douceur et la vivacité, sur la draïa tracée par Lo Còr de la Plana et La Mal Coiffée, autres groupes vocaux désormais emblématiques du chant occitan.
« Mais ça ne signifie pas forcément qu’on gardera la même ligne ». C’est ce que le public sera bientôt amené à vérifier.
Par exemple le 19 avril, dans le Haut-Var, puisque le festival Canta lou Païs y invite La Roquette.
Avec Henri Maquet, autre Arlésien inventif de grand intérêt musical, le groupe chantera aussi, toute fin avril, tout début mai, à Nice pour la Santa Capelina.