Les enseignants de langue d’oc souffrent, et pas seulement parce qu’ils sont malmenés, comme leurs collègues d’autres matières, et en particulier par le ministère de M Blanquer, mais également parce que sans eux, la langue ne serait quasiment plus transmise.
Paraphrasons Winston Churchill : jamais langue concernant l’identité culturelle de tant de gens n’a dépendu du sacrifice de si peu !
Paraphrasons Winston Churchill : jamais langue concernant l’identité culturelle de tant de gens n’a dépendu du sacrifice de si peu !
Enseignement et formation en langue d'oc, y compris sous l'angle politique, font un dossier copieux pour ce numéro de février
Ce numéro de février d’Aquò d’Aquí illustre particulièrement ce défi : relever la tête, non seulement pour améliorer les conditions de son travail, mais parce que l’enjeu de ce travail concerne des millions de gens, même – et c’est le paradoxe – quand il n’en sont que peu conscients.
La Fédération des enseignants de langue et culture occitane vient de tenir son assemblée générale, et c’est l’occasion d’interroger sa secrétaire. Mais au delà, l’enseignement des langues régionales en France est une affaire politique. Le système résiste, les voudrait mortes, tout au moins faméliques. Alors quand avec les codes du langage parlementaire un élu avance notre pion, il faut aller l’interroger, examiner les chances de voir nos langues mieux aidées par le législateur. Avec le député breton Paul Molac nous entrons dans la fabrique législative...Avec l’idée qu’il faut nous en emparer, car ça ne se fera pas sans nous.
Et puis, la formation ne s’arrête pas au sortir de l’école. Et la formation professionnelle en occitan est un enjeu. Felip Hammel, qui a créé le Cfpo, constate la demande grandissante. Ecrire et parler occitan devient un argument sur le CV ! Et le service s’étend territorialement, il vise désormais la Provence.
Les calandretas elles aussi avancent. Un projet émerge à Nice.
Et puis, dans ce numéro, vous ferez connaissance avec une nouvelle espèce présente en Provence, qui un jour ou l’autre passera le Rhône : le chacal doré, un concurrent potentiel de notre renard, mais qui ne devrait pas poser les problèmes de l’arrivée du loup…
Enfin, pour qui a vécu la glorieuse époque de l'occitanisme post-soixantuitard, notre chronique d'histoire permettra d'analyser ce qui s'est passé, ou ne s'est pas passé.
L’édition en langue d’oc a bien besoin d’être soutenue, alors nous mettons en exergue ce mois ci l’œuvre de Jean-Henri Fabre. L’entomologiste réhabilite la cigale. Tant pis pour la fourmi…
Enfin, dans ce numéro dont nous ne livrons ici qu’une partie du sommaire, nous publions à nouveau la liste des donateurs. Nombre d’entre vous financent de leur propre chef notre titre. Certains donnent 3€, d’autres 50; mais tous permettent ainsi à notre prix de rester bien en deça de ce qu’imposerait le réalisme économique.
Pourquoi ? Mais pour que jamais le prix ne soit une barrière à qui veut récupérer la langue de sa culture ! Et cela, vous êtes nombreux à le soutenir. Nous vous en remercions, et d’abord en nous obligeant à faire un excellent journal. En tout cas c’est ce que disent les courriers de nos lecteurs.
Pour en juger, abonnez vous.
La Fédération des enseignants de langue et culture occitane vient de tenir son assemblée générale, et c’est l’occasion d’interroger sa secrétaire. Mais au delà, l’enseignement des langues régionales en France est une affaire politique. Le système résiste, les voudrait mortes, tout au moins faméliques. Alors quand avec les codes du langage parlementaire un élu avance notre pion, il faut aller l’interroger, examiner les chances de voir nos langues mieux aidées par le législateur. Avec le député breton Paul Molac nous entrons dans la fabrique législative...Avec l’idée qu’il faut nous en emparer, car ça ne se fera pas sans nous.
Et puis, la formation ne s’arrête pas au sortir de l’école. Et la formation professionnelle en occitan est un enjeu. Felip Hammel, qui a créé le Cfpo, constate la demande grandissante. Ecrire et parler occitan devient un argument sur le CV ! Et le service s’étend territorialement, il vise désormais la Provence.
Les calandretas elles aussi avancent. Un projet émerge à Nice.
Et puis, dans ce numéro, vous ferez connaissance avec une nouvelle espèce présente en Provence, qui un jour ou l’autre passera le Rhône : le chacal doré, un concurrent potentiel de notre renard, mais qui ne devrait pas poser les problèmes de l’arrivée du loup…
Enfin, pour qui a vécu la glorieuse époque de l'occitanisme post-soixantuitard, notre chronique d'histoire permettra d'analyser ce qui s'est passé, ou ne s'est pas passé.
L’édition en langue d’oc a bien besoin d’être soutenue, alors nous mettons en exergue ce mois ci l’œuvre de Jean-Henri Fabre. L’entomologiste réhabilite la cigale. Tant pis pour la fourmi…
Enfin, dans ce numéro dont nous ne livrons ici qu’une partie du sommaire, nous publions à nouveau la liste des donateurs. Nombre d’entre vous financent de leur propre chef notre titre. Certains donnent 3€, d’autres 50; mais tous permettent ainsi à notre prix de rester bien en deça de ce qu’imposerait le réalisme économique.
Pourquoi ? Mais pour que jamais le prix ne soit une barrière à qui veut récupérer la langue de sa culture ! Et cela, vous êtes nombreux à le soutenir. Nous vous en remercions, et d’abord en nous obligeant à faire un excellent journal. En tout cas c’est ce que disent les courriers de nos lecteurs.
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