Le trio trad, augmenté du bassiste Yannick Laurent, évolue vers les musiques actuelles (photo XDR)
Le groupe Hum, basé à Montpellier, donnera un concert ce 12 décembre à Nîmes.
Composé d' Aimé Brees (chant, clarinette), de Vincent Crepin (guitare, bouzouki), Christophe Montet (cajón, daf, tombak, riqq) et de Yannick Laurent (basse fretless), cette formation atypique s'impose dans le milieu de la musique occitane, peu à peu, depuis 2009.
Le groupe s'est appuyé sur la poésie du provençal contemporain Jean-Yves Royer, ce qui lui a permis de façonner une identité musicale originale.
Depuis octobre 2014, le répertoire de Hum s'est enrichi de nouveaux morceaux avec l'EP* « Saturnin », plutôt jazzy.
De tout cela Aimé Brees a bien voulu nous parler.
Composé d' Aimé Brees (chant, clarinette), de Vincent Crepin (guitare, bouzouki), Christophe Montet (cajón, daf, tombak, riqq) et de Yannick Laurent (basse fretless), cette formation atypique s'impose dans le milieu de la musique occitane, peu à peu, depuis 2009.
Le groupe s'est appuyé sur la poésie du provençal contemporain Jean-Yves Royer, ce qui lui a permis de façonner une identité musicale originale.
Depuis octobre 2014, le répertoire de Hum s'est enrichi de nouveaux morceaux avec l'EP* « Saturnin », plutôt jazzy.
De tout cela Aimé Brees a bien voulu nous parler.
Pourquoi le nom de Hum ?
Hum signifie la Fumée en gascon, c'est aussi un terme lexical simple et percutant voire primitif qui pourrait appartenir à n'importe quelle langue du monde.
L’occitan fait partie intégrante de votre musique, qu’espérez-vous de votre public quand il vous écoute ?
Parler d'espoir quand il s'agit de toucher un public qui comprend la langue occitane c'est presque un pléonasme. Il s'agit bien sûr de raconter ces histoires, qui ont du goût pour ceux qui entendent l'occitan.
Et, quand il y a un public occitanophone, c'est un régal de partager cette belle écriture.
Les compositions puisent une partie de leur énergie dans ce verbe, cette langue qui sait encore faire résonner notre imaginaire collectif.
Les compositions ne peuvent cependant pas adopter le format chanson classique, qui s'appuie surtout sur le texte.
Notre pari est bien de séduire, d’ensorceler notre public par les mélodies, les rythmes et la force du texte.
Cependant dans nos concerts il y a des moments de parole où l'on dévoile les thèmes des poèmes.
Hum signifie la Fumée en gascon, c'est aussi un terme lexical simple et percutant voire primitif qui pourrait appartenir à n'importe quelle langue du monde.
L’occitan fait partie intégrante de votre musique, qu’espérez-vous de votre public quand il vous écoute ?
Parler d'espoir quand il s'agit de toucher un public qui comprend la langue occitane c'est presque un pléonasme. Il s'agit bien sûr de raconter ces histoires, qui ont du goût pour ceux qui entendent l'occitan.
Et, quand il y a un public occitanophone, c'est un régal de partager cette belle écriture.
Les compositions puisent une partie de leur énergie dans ce verbe, cette langue qui sait encore faire résonner notre imaginaire collectif.
Les compositions ne peuvent cependant pas adopter le format chanson classique, qui s'appuie surtout sur le texte.
Notre pari est bien de séduire, d’ensorceler notre public par les mélodies, les rythmes et la force du texte.
Cependant dans nos concerts il y a des moments de parole où l'on dévoile les thèmes des poèmes.
Votre choix de textes s’est porté majoritairement sur ceux de Jean-Yves Royer. Pourquoi ?
C'est un coup de cœur. Les textes de ce poète occitan de qualité, et bon vivant, m'ont tapé dans l’œil et dans l'oreille.
C'est une poésie drôle, touchante, qui évoque les états d'âme du poète, son regard sur le monde qui l'entoure. C'est rimé et rythmé, parfait pour écrire des "chansons".
Vous êtes passés d’un trio à un quartet, qu’est-ce que cela apporte à votre projet ?
Le bassiste Yannick Laurent nous a sollicités à la fin d'un concert, nous proposant de rejoindre le groupe. L'envie d'étoffer notre son avec un bassiste nous titillait, alors on n’a pas hésité, connaissant le bonhomme.
En quartet, la musique de Hum s'écarte du son « brut », à consonance traditionnelle de nos débuts pour évoluer dans les champs des musiques actuelles, des musiques du monde.
C'est un coup de cœur. Les textes de ce poète occitan de qualité, et bon vivant, m'ont tapé dans l’œil et dans l'oreille.
C'est une poésie drôle, touchante, qui évoque les états d'âme du poète, son regard sur le monde qui l'entoure. C'est rimé et rythmé, parfait pour écrire des "chansons".
Vous êtes passés d’un trio à un quartet, qu’est-ce que cela apporte à votre projet ?
Le bassiste Yannick Laurent nous a sollicités à la fin d'un concert, nous proposant de rejoindre le groupe. L'envie d'étoffer notre son avec un bassiste nous titillait, alors on n’a pas hésité, connaissant le bonhomme.
En quartet, la musique de Hum s'écarte du son « brut », à consonance traditionnelle de nos débuts pour évoluer dans les champs des musiques actuelles, des musiques du monde.
Energie brute et espace pour l'improvisation, c'est la marque historique de Hum (photo XDR)
Hum se base sur un ensemble d’instruments plutôt atypique en France, comment vous est venu ce choix de composition ?
Il n'y a pas eu de choix d'instrumentation mais bien une rencontre humaine et artistique qui nous a conduit à co-écrire un premier concert "Lei Passa Tèms" avec ce que nous sommes encore aujourd'hui, un guitariste, un percussionniste, un chanteur-clarinettiste et depuis 2012 un bassiste.
Avec l’EP “Saturnin”, comment vos compositions ont-elles évolué ?
"Saturnin", c'est les compositions du groupe en quartet. On utilise d'autres logiques. A trois, il faut se serrer les coudes, quand il y a un musicien qui improvise, les autres soutiennent.
Avec la basse, le temps se rallonge, on profite plus des espaces, on peut écrire des harmonisations clarinette et basse, développer la section rythmique, souligner le jeu de l'un, de l'autre, bref il y a plus de possible.
Mais il ne faut pas perdre l'énergie un peu brute des débuts, il faut que ça avance.
Il n'y a pas eu de choix d'instrumentation mais bien une rencontre humaine et artistique qui nous a conduit à co-écrire un premier concert "Lei Passa Tèms" avec ce que nous sommes encore aujourd'hui, un guitariste, un percussionniste, un chanteur-clarinettiste et depuis 2012 un bassiste.
Avec l’EP “Saturnin”, comment vos compositions ont-elles évolué ?
"Saturnin", c'est les compositions du groupe en quartet. On utilise d'autres logiques. A trois, il faut se serrer les coudes, quand il y a un musicien qui improvise, les autres soutiennent.
Avec la basse, le temps se rallonge, on profite plus des espaces, on peut écrire des harmonisations clarinette et basse, développer la section rythmique, souligner le jeu de l'un, de l'autre, bref il y a plus de possible.
Mais il ne faut pas perdre l'énergie un peu brute des débuts, il faut que ça avance.
Hum en concert, ça donne quoi ?
Hum en concert, c'est vraiment un moment d'écoute, pour le plaisir des oreilles. C'est un voyage avec une narration poétique sous-jacente qui guide nos pas.
Les compositions évoquent des paysages en mouvement. Épopée méditerranéenne au XXIème siècle, c'est un peu ça Hum !!
Infos pratiques : Hum est en concert le vendredi 12 décembre à 20h au théâtre Christian Liger (Centre Pablo Neruda) à Nîmes. Infos : 04 66 76 19 09. Billetterie sur place à 19h30. Tarifs : 9 et 5 €.
*EP : CD de durée intermédiaire, entre le "single" et le LP (long player en occitan du grand nord)
Hum en concert, c'est vraiment un moment d'écoute, pour le plaisir des oreilles. C'est un voyage avec une narration poétique sous-jacente qui guide nos pas.
Les compositions évoquent des paysages en mouvement. Épopée méditerranéenne au XXIème siècle, c'est un peu ça Hum !!
Infos pratiques : Hum est en concert le vendredi 12 décembre à 20h au théâtre Christian Liger (Centre Pablo Neruda) à Nîmes. Infos : 04 66 76 19 09. Billetterie sur place à 19h30. Tarifs : 9 et 5 €.
*EP : CD de durée intermédiaire, entre le "single" et le LP (long player en occitan du grand nord)