Dans le prochain mensuel Aquò d'Aquí : des questions aux candidats, des outils pour gagner des droits

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Les défenseurs des langues régionales vont-ils laisser passer l'opportunité des élections législatives pour gagner à leur cause le personnel politique ? Deux ans de lutte leur suggèrent au contraire de se saisir du moment...



Novembre 2019 à Paris, six cents manifestants créent Pour Que Vivent Nos Langues... dix-huit mois plus tard la Loi Molac est votée par une majorité de députés ! (photo MN)

25 questions aux candidats imaginées par le journaliste Michel Feltin-Palas sur la demande du Forum d’Oc, quatre seulement mais avec argumentaire joint discutées par Pour Que Vivent Nos Langues, la réunion des associations défenseures des langues de France dans l’enseignement… Oui, il sera difficile aux prétendants au Parlement d’éviter d’avoir à se prononcer sur la question épineuse : répondre à la demande, sociale, sociétale, de 72 % de Français, qui estiment (sondage pour la chaîne TF1) que l’État n’en fait pas assez pour l’enseignement des langues dites régionales.


Gagner l'opinion, les élus locaux, puis les futurs députés... comme les candidats malheureux

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Le thème de l’intervention en politique, spécialement auprès des élus locaux, s’est imposé dès les manifestations d’octobre 2020, quand les militants de l’enseignement des langues autochtones de l’hexagone ont posé leurs pancartes devant les Rectorats, de Quimper à Ajaccio. Sensibiliser les élus locaux pour qu’ils se fassent le relais de la revendication, puis que certains essaient de devenir députés.

 

A l’occasion de la discussion difficile sur la loi Molac, au printemps dernier, nous avons bien vu qu’une majorité de députés, y compris de la majorité présidentielle, votaient contre le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, acharné à la mise au rebut de cet enseignement, pour lui anachronique.

 

Ces députés au fond, avaient été approchés chez eux par des militants qui représentent une part de l’opinion devenue majoritaire sans qu’on s’en doute.

 

Dans ce numéro de mars 2022 nous vous présentons ces tentatives, et partant nous donnons à ceux qui souhaitent les utiliser, les outils argumentaires propres à sensibiliser les candidats qui seraient contactés à l’occasion des législatives prévues au sortir de la présidentielle.


au programme : mer et montagne, histoire d'oc, dictionnaires....

Dans ce numéro également, nous vous présenterons le travail d’un photographe sensible de la mer et de la montagne provençale, François Mouren-Provenzal. Nous évoquerons aussi un projet de dictionnaire occitan-anglais que nous devons à un ami étasunien ; en parler procurera peut-être aussi à Ryan les contacts qui lui seront nécessaires pour poursuivre ce travail. Nous vous parlerons aussi de quelques artistes occitans … dont on parle bien moins en raison de la pandémie qui leur coupent l’accès aux estrades. Et puis, parmi d’autres sujets, tels que la perception des Français de leur identité régionale, les amateurs d’histoire occitane pourront se passionner pour ces années 1920, quand la Grande Guerre ayant traumatisé toute la société, une école régionaliste cherche les moyens de relever le pays sur d’autres bases, pas moins !

 

Sans parler de nos rubriques habituelles.

 

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Paul Molac intervient au Forum d'Oc le 5 février dernier. De l'intérêt de conquérir l'opinion et les élus locaux aux avancées législatives en faveur des langues dites minoritaires... (photo MN)

Jeudi 10 Février 2022
Aquò d'Aquí