Un dictateur européen veut annexer une partie du territoire de son voisin. On y parle la même langue que chez lui, et il exige de réunir toutes les parties de son peuple.
Il tonne, il menace, puis annonce que peu lui importe ce qu’en pense le voisin destiné à l’amputation, et encore moins ce qu’en dit la communauté des démocraties occidentales.
Celles-ci ne savent pas vraiment quelle attitude adopter. Leurs intérêts ne sont pas tous immédiatement compatibles. Les ministres des Affaires étrangères et les ambassadeurs s’agitent, le téléphone flambe. Mais rien ne fléchit le dictateur.
Or, on a encore en mémoire le drame de récents conflits en Europe même. On ne voudrait à nouveau de ça pour rien au monde.
Et puis la crise économique est là, ce n’est pas le moment de revoir à la hausse le budget de la Défense, se disent les gouvernements démocratiques, qui finalement choisissent d’affirmer des principes sacrés, mais de ne rien risquer pour un pays, certes ami, mais si diversifié. Après tout, le point de vue du dictateur doit aussi être pris en compte. D’ailleurs, c’est finalement si peu un dictateur, pusiqu’il est arrivé au pouvoir par les urnes.
Laissons le faire ! Une fois calmé et rassasié par sa conquête limitée, il s’en tiendra surement là, se disent les chefs d’Etat des démocraties. Pourquoi, dès lors, risquer de l’irriter ?
Evidemment, vous voyez bien de quoi nous voulons parler. Ça s’est produit en Tchécoslovaquie en 1938. Heureusement tout s’était arrangé à Munich.
Bien entendu, toute ressemblance avec une situation européenne contemporaine ne serait que fortuite coïncidence.
Celles-ci ne savent pas vraiment quelle attitude adopter. Leurs intérêts ne sont pas tous immédiatement compatibles. Les ministres des Affaires étrangères et les ambassadeurs s’agitent, le téléphone flambe. Mais rien ne fléchit le dictateur.
Or, on a encore en mémoire le drame de récents conflits en Europe même. On ne voudrait à nouveau de ça pour rien au monde.
Et puis la crise économique est là, ce n’est pas le moment de revoir à la hausse le budget de la Défense, se disent les gouvernements démocratiques, qui finalement choisissent d’affirmer des principes sacrés, mais de ne rien risquer pour un pays, certes ami, mais si diversifié. Après tout, le point de vue du dictateur doit aussi être pris en compte. D’ailleurs, c’est finalement si peu un dictateur, pusiqu’il est arrivé au pouvoir par les urnes.
Laissons le faire ! Une fois calmé et rassasié par sa conquête limitée, il s’en tiendra surement là, se disent les chefs d’Etat des démocraties. Pourquoi, dès lors, risquer de l’irriter ?
Evidemment, vous voyez bien de quoi nous voulons parler. Ça s’est produit en Tchécoslovaquie en 1938. Heureusement tout s’était arrangé à Munich.
Bien entendu, toute ressemblance avec une situation européenne contemporaine ne serait que fortuite coïncidence.