Roland Pécout (photo MN)
Au milieu des années 1970 Portulan, récit d’un voyage vers l'Afghanistan nourri de mille impressions et réflexions sur l’altérité, laisse une empreinte profonde dans la génération occitaniste qui, les pieds bien rivés au sol du pays, se mettent à rêver d’un monde dans lequel l’autre et sa culture enrichissent notre conception du monde et de son avenir.
L’acte littéraire de Roland Pécout sera tout aussi fondateur que n’importe quel manifeste pour l’occitanisme, et aujourd’hui c’est ce qui émerge le plus sûrement de cette époque et de ses rêves, jamais évanouis.
La Compagnie du Lamparo a réuni cinq chanteurs pour manifester sur scène cette empreinte durable. « Dins lei piadas dei gigants » , ou pour aller vite « Piadas », c’est cet hommage chanté et actuel, non seulement à la poésie de Roland Pécout, mais à ceux qui, dans la génération beatnik, font du voyage un acte de l’esprit autant que du corps.
Donc, Manu Théron (Lo Còr de la Plana),Damien Toumi (Tant que li siam), avec Geoffroy Dudouit , Guillaume Maupin et Thomas Georget (Cyrill Pellegrin, technicien son) proposent ce voyage initiatique à l’univers des Kérouac, Ginsberg, Pasolini, et bien sûr Pecout.
L’acte littéraire de Roland Pécout sera tout aussi fondateur que n’importe quel manifeste pour l’occitanisme, et aujourd’hui c’est ce qui émerge le plus sûrement de cette époque et de ses rêves, jamais évanouis.
La Compagnie du Lamparo a réuni cinq chanteurs pour manifester sur scène cette empreinte durable. « Dins lei piadas dei gigants » , ou pour aller vite « Piadas », c’est cet hommage chanté et actuel, non seulement à la poésie de Roland Pécout, mais à ceux qui, dans la génération beatnik, font du voyage un acte de l’esprit autant que du corps.
Donc, Manu Théron (Lo Còr de la Plana),Damien Toumi (Tant que li siam), avec Geoffroy Dudouit , Guillaume Maupin et Thomas Georget (Cyrill Pellegrin, technicien son) proposent ce voyage initiatique à l’univers des Kérouac, Ginsberg, Pasolini, et bien sûr Pecout.
En montagne cette semaine
La semaine passée, ils ont lancé des notes d’essais dans divers lieux marseillais, comme Le Non Lieu et le Café Zoème, après une résidence à Saint-Raphaël. Et cette fin de semaine, les voici invités par le Festival du Chaillol, entre Ubaye et Champsaur. Ils s’y produisent quatre fois.
Intéressante démarche celle de l’équipe rurale et montagnarde de Michaël Dian. Ce pianiste classique mis à la tête de la petite équipe du Chaillol, doit veiller à apporter le spectacle vivant de qualité partout dans un département long comme un jour sans pain. A Lafaurie ou à Saint-Léger, les bons musiciens portant un projet de qualité doivent pouvoir rencontrer cinquante personnes dans leur village. La ruralité profonde n’est plus un obstacle à la rencontre culturelle.
« La musique dite occitane est inscrite dans notre projet, à partir du moment où elle est acte créatif et porte la qualité » nous disait-il en aout 2017, en marge d’un atelier de chant animé par Damien Toumi.
A voir ce que vaut la proposition artistique des quatre chanteurs ! C’est au plaisir de la découverte que son conviés les villageois des Hautes-Alpes. On les envie.
Intéressante démarche celle de l’équipe rurale et montagnarde de Michaël Dian. Ce pianiste classique mis à la tête de la petite équipe du Chaillol, doit veiller à apporter le spectacle vivant de qualité partout dans un département long comme un jour sans pain. A Lafaurie ou à Saint-Léger, les bons musiciens portant un projet de qualité doivent pouvoir rencontrer cinquante personnes dans leur village. La ruralité profonde n’est plus un obstacle à la rencontre culturelle.
« La musique dite occitane est inscrite dans notre projet, à partir du moment où elle est acte créatif et porte la qualité » nous disait-il en aout 2017, en marge d’un atelier de chant animé par Damien Toumi.
A voir ce que vaut la proposition artistique des quatre chanteurs ! C’est au plaisir de la découverte que son conviés les villageois des Hautes-Alpes. On les envie.
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