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Tout début juin, à Correns, à quelques kms de Brignoles, les Joutes Musicales, XXè du nom, déploieront sur plusieurs scènes l’éventail de la « musique traditionnelle de création ». Ce barbarisme recouvre une réalité artistique est sociétale. Partout dans le monde des musiciens s’emparent des traditions musicales de chez eux, et, au gré de leurs rencontres artistiques, à l’heure de la mondialisation, échangent avec leurs pairs d’autres cultures. De ces rencontres naissent des objets musicaux qui disent nos sociétés, et les aident à se comprendre.
Aquò d’Aquí présente donc ces Joutes, auxquelles nous vous avons habitués, au fil des années, et donne la parole à leur créateur, Miquèu Montanaro.
C’est à une autre sorte de chantier que la Région Provence Alpes Côte-d’Azur convie les acteurs de la renaissance d’oc en Provence. La Conférence des Arts et des Spectacles s’est réunie à Saint-Tropez et les associations comme les artistes réunis par l’élu Philippe Vitel, ont des demandes et des suggestions qui, là aussi, visent à l’échange : faire entrer le provençal et le niçois dans l’univers du spectacle vivant…francophone. Et puis, la question qui taraude tout le monde est ressortie avec vivacité : former le plus largement possible…des formateurs.
Ce mois-ci nous partons aussi rencontrer l'architecte marseillaise Corinne Vezzoni. A travers ses chantiers nous nous intéressons au respect des lieux dans l'architecture provençale. Et chez la Femme Architecte de l'année 2015, ce respect est inscrit dans son ADN professionnel et culturel.
Laissez votre auto, et venez avec nous faire un peu de vélo...C'est le moyen de déplacements plébiscité par les Provençaux, qui pourtant privilégient leur auto. Alors que fait-on ? On lit notre enquête à petit braquet !
Aquò d’Aquí lit, mais oui ! Et ce mois-ci de bonnes pages sont tombées sous nos yeux. Thierry Offre livre une « non fiction narrative » qui entraîne ses lecteurs loin de tout, dans un paradis animal au milieu de nulle-part. C’est pour lui une occasion rêvée de nous parler de ce très loin avec la langue de Marseille. Yan Lespoux lui, s’est intéressé à l’histoire, celle de la Loi Deixonne. La plus avancée, malgré sa retenue, en faveur des langues régionales. Comme il fut difficile au brave Robert Deixonne, en 1951, de faire adopter ce bout de texte dans un contexte explosif : suites de l’occupation, rivalité entre communistes et socialistes…
Vous vous intéresserez aussi au Roman de Renard, mais en langues romanes, grâce à la Talvera. Et Médéric Gasquet Cyrus vous donnera un cours sur l’intonation du français régional. Vous savez déjà que ce ne sera pas triste. Enfin, l’Espaci Occitan de Gap vous intéressera a sa sélection, comme à sa vie associative particulièrement riche en ce printemps.
Avec Sarà Laurens, vous vous poserez la question qui tue : à l’heure du smartphone peut-on encore enseigner comme si de rien n’était ? Cette question gravissime étant abordée, vous vous en reposerez avec les mots mêlés de Reinat Toscanao.
Un peu d’histoire ne vous fera pas de mal…Or l’anniversaire de Simon Jude Honnorat est passé inaperçue. Mais pas d’Aquò d’Aquí, à l’agachon devant le calendrier. Le brave Honnorat n’était pas ce qui s’appelle un progressiste, nous rappelle Renat Merle. Cependant on lui doit, à partir de Digne, le premier essai magistral d’écrire occitan en respectant nos anciens troubadours et nos voisins italiens ou catalans. Bref, le père de la graphie classique était Provençal.
Et une fois vu tout cela vous n’en aurez pas encore fini avec ce numéro de mai. Souvenez-vous bien surtout, qu’il est le résultat d’un travail acharné. Une équipe restreinte, mais soutenue moralement, et financièrement, par quelques centaines d’abonnés, permet ce miracle mensuel : la langue d’oc en Provence Alpes Côte d’Azur est réellement une langue de l’information avec Aquò d’Aquí.
Alors cher futur abonné, bienvenue au club…Choisissez de vous abonner tout de suite pour une somme modique, et participez à la vie et au développement d’une langue et d’une culture qui, sans ses afogats, devrait logiquement disparaître des sociétés humaines.
Aquò d’Aquí présente donc ces Joutes, auxquelles nous vous avons habitués, au fil des années, et donne la parole à leur créateur, Miquèu Montanaro.
C’est à une autre sorte de chantier que la Région Provence Alpes Côte-d’Azur convie les acteurs de la renaissance d’oc en Provence. La Conférence des Arts et des Spectacles s’est réunie à Saint-Tropez et les associations comme les artistes réunis par l’élu Philippe Vitel, ont des demandes et des suggestions qui, là aussi, visent à l’échange : faire entrer le provençal et le niçois dans l’univers du spectacle vivant…francophone. Et puis, la question qui taraude tout le monde est ressortie avec vivacité : former le plus largement possible…des formateurs.
Ce mois-ci nous partons aussi rencontrer l'architecte marseillaise Corinne Vezzoni. A travers ses chantiers nous nous intéressons au respect des lieux dans l'architecture provençale. Et chez la Femme Architecte de l'année 2015, ce respect est inscrit dans son ADN professionnel et culturel.
Laissez votre auto, et venez avec nous faire un peu de vélo...C'est le moyen de déplacements plébiscité par les Provençaux, qui pourtant privilégient leur auto. Alors que fait-on ? On lit notre enquête à petit braquet !
Aquò d’Aquí lit, mais oui ! Et ce mois-ci de bonnes pages sont tombées sous nos yeux. Thierry Offre livre une « non fiction narrative » qui entraîne ses lecteurs loin de tout, dans un paradis animal au milieu de nulle-part. C’est pour lui une occasion rêvée de nous parler de ce très loin avec la langue de Marseille. Yan Lespoux lui, s’est intéressé à l’histoire, celle de la Loi Deixonne. La plus avancée, malgré sa retenue, en faveur des langues régionales. Comme il fut difficile au brave Robert Deixonne, en 1951, de faire adopter ce bout de texte dans un contexte explosif : suites de l’occupation, rivalité entre communistes et socialistes…
Vous vous intéresserez aussi au Roman de Renard, mais en langues romanes, grâce à la Talvera. Et Médéric Gasquet Cyrus vous donnera un cours sur l’intonation du français régional. Vous savez déjà que ce ne sera pas triste. Enfin, l’Espaci Occitan de Gap vous intéressera a sa sélection, comme à sa vie associative particulièrement riche en ce printemps.
Avec Sarà Laurens, vous vous poserez la question qui tue : à l’heure du smartphone peut-on encore enseigner comme si de rien n’était ? Cette question gravissime étant abordée, vous vous en reposerez avec les mots mêlés de Reinat Toscanao.
Un peu d’histoire ne vous fera pas de mal…Or l’anniversaire de Simon Jude Honnorat est passé inaperçue. Mais pas d’Aquò d’Aquí, à l’agachon devant le calendrier. Le brave Honnorat n’était pas ce qui s’appelle un progressiste, nous rappelle Renat Merle. Cependant on lui doit, à partir de Digne, le premier essai magistral d’écrire occitan en respectant nos anciens troubadours et nos voisins italiens ou catalans. Bref, le père de la graphie classique était Provençal.
Et une fois vu tout cela vous n’en aurez pas encore fini avec ce numéro de mai. Souvenez-vous bien surtout, qu’il est le résultat d’un travail acharné. Une équipe restreinte, mais soutenue moralement, et financièrement, par quelques centaines d’abonnés, permet ce miracle mensuel : la langue d’oc en Provence Alpes Côte d’Azur est réellement une langue de l’information avec Aquò d’Aquí.
Alors cher futur abonné, bienvenue au club…Choisissez de vous abonner tout de suite pour une somme modique, et participez à la vie et au développement d’une langue et d’une culture qui, sans ses afogats, devrait logiquement disparaître des sociétés humaines.