Il arrive chez ses abonnés toute fin janvier.
Voici plus de vingt ans que le loup est réapparu dans notre région. Sa démographie est croissante. Mais avec elle voici le stress qui s'empare du berger, mais aussi du maire rural. La cohabitation est-elle envisageable ? C'est ce que nous essayons de discuter avec des interlocuteurs aux opinions contradictoires.
Le facteur l'apportera chez ses abonnés toute fin janvier. Rejoignez-les donc vite et soutenez l'information en langue du pays
Le voici donc pour la deuxième fois, tout couleur, et sur désormais 24 pages en format magazine, avec une attention particulière portée à son confort de lecture. Vous reconnaîtrez ici le travail de notre imprimeur et maquettiste, 2BPrint à Septèmes (13), impliqué dans ce projet né d’un très gros malaise…
A l’origine c’est en effet une baisse drastique de nos subventions publiques qui a généré ce nouveau journal de trente ans. Il nous a fallu réagir, et faire appel au public. La bonne surprise c’est que plus de 330 personnes se sont mobilisées et se sont abonnées, souvent avec un don, sauvant ainsi leur journal.
C’est la « pêche » qu’ils nous ont donné qui explique cette évolution. Puisque vous voulez vraiment que vive un canard bilingue qui porte vos valeurs, faisons-le en mieux !
D'ailleurs n'oubliez pas d'ouvrir ce journal pour découvrir que nous dressons une statue à nos abonnés, pas moins! Bien aidés en cela par le dessinateur d'humour Gérard Phavorin.
Dans ce numéro 292 nous traquons le loup. Pour demander si sa croissance démographique est compatible avec cet élément emblématique de notre culture régionale, le pastre! Tout le monde n'aura pas le même point de vue sur le sujet : entre Michel Meuret, le chercheur qui recommande d'être "pédagogique" avec le loup, et Martine Vallon, de la Fédération Nature et Environnement qui suggère, elle, au berger, de réformer ses pratiques. En prime, avec Teiriç Offre, nous irons voir comment les bergers bulgares, eux, organisent la coexistence.
Alors que, pas à pas, le Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur, peaufine sa politique en faveur de la langue régionale, les acteurs régionaux sont sur-aidés, ou sous-alimentés en fonction de critères difficiles à comprendre. Si le Collectif Prouvenço affiche grand sourire, la Fédération Provençale des Calandretas se demande comment survivre.
Nonobstant, le Conseil Régional, toujours, est entré dans un processus de discussions avec le monde associatif régionaliste et artistique. Mais comment choisir ses interlocuteurs, Philippe VIttel ? Question délicate, donc on l'aborde!
Puisqu'on parle "enseignement", la permanence d'une situation de violence à Marseille interroge Sarà Laurens.
Et pendant ce temps, le Front National attend son heure...Nous dit Gérard Tautil, auteur d'une analyse des causes profondes, franco-françaises, de ce glissement qu'il estime plus que sérieux vers une victoire, tôt ou tard, du parti chauviniste autoritaire.
Autre livre, autre prise du pouvoir : Félix Gras a fourni un grand succès de librairie à la littérature d'Oc avec Li rouge dóu Miéjour...En 1896. L'ouvrage est réédité, cette fois en graphie classique. Est-ce opportun ? Discutons la chose en reconnaissant que l'éditeur a fait du bon boulot.
Puisqu'on parle lecture, la Librariá Occitana de Gap nous propose quelques unes des perles littéraires du moment. Découvrons les avec cet établissement associatif, que nous soutenons très haut pour son implication culturelle territoriale.
Au cinéma, vous pourrez vous intéresser à Mikio Naruse, un réalisateur japonais trop longtemps resté méconnu, qui, dans un Japon de fin d'un monde, compte sur la femme pour sauver la situation.
Et puis, sortez les verres à pied ! Los Ignorants, la BD d'Etienne Davodeau, vous propose de suivre un viticulteur, un vrai de vrai qui aime son job et se veut fier de ses vins. Une institutrice de Calandretas, Corinne Lhéritier, l'a traduit, par amour, elle de la BD...et de l'occitan. A lire sans modération!
Enfin, n'hésitez pas à vous mettre à la pâtisserie avec Pascaline, qui vous apprend à faire le gâteau des Rois. Pendant que ça cuit, prenez votre temps pour lire la chronique de Médéric Gasquet-Cyrus qui, lui, vous parle des personnes rousses, dont la particularité pilaire se décline en marseillais dans le texte.
Ce numéro sera vite collector, ne vous privez pas de le recevoir ; il est encore temps de vous y abonner.
Et bonne lecture, en attendant la suite de l’aventure que vous permettez. 2017 sera l’année du trentième anniversaire d’Aquò d’Aquí.
A l’origine c’est en effet une baisse drastique de nos subventions publiques qui a généré ce nouveau journal de trente ans. Il nous a fallu réagir, et faire appel au public. La bonne surprise c’est que plus de 330 personnes se sont mobilisées et se sont abonnées, souvent avec un don, sauvant ainsi leur journal.
C’est la « pêche » qu’ils nous ont donné qui explique cette évolution. Puisque vous voulez vraiment que vive un canard bilingue qui porte vos valeurs, faisons-le en mieux !
D'ailleurs n'oubliez pas d'ouvrir ce journal pour découvrir que nous dressons une statue à nos abonnés, pas moins! Bien aidés en cela par le dessinateur d'humour Gérard Phavorin.
Dans ce numéro 292 nous traquons le loup. Pour demander si sa croissance démographique est compatible avec cet élément emblématique de notre culture régionale, le pastre! Tout le monde n'aura pas le même point de vue sur le sujet : entre Michel Meuret, le chercheur qui recommande d'être "pédagogique" avec le loup, et Martine Vallon, de la Fédération Nature et Environnement qui suggère, elle, au berger, de réformer ses pratiques. En prime, avec Teiriç Offre, nous irons voir comment les bergers bulgares, eux, organisent la coexistence.
Alors que, pas à pas, le Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur, peaufine sa politique en faveur de la langue régionale, les acteurs régionaux sont sur-aidés, ou sous-alimentés en fonction de critères difficiles à comprendre. Si le Collectif Prouvenço affiche grand sourire, la Fédération Provençale des Calandretas se demande comment survivre.
Nonobstant, le Conseil Régional, toujours, est entré dans un processus de discussions avec le monde associatif régionaliste et artistique. Mais comment choisir ses interlocuteurs, Philippe VIttel ? Question délicate, donc on l'aborde!
Puisqu'on parle "enseignement", la permanence d'une situation de violence à Marseille interroge Sarà Laurens.
Et pendant ce temps, le Front National attend son heure...Nous dit Gérard Tautil, auteur d'une analyse des causes profondes, franco-françaises, de ce glissement qu'il estime plus que sérieux vers une victoire, tôt ou tard, du parti chauviniste autoritaire.
Autre livre, autre prise du pouvoir : Félix Gras a fourni un grand succès de librairie à la littérature d'Oc avec Li rouge dóu Miéjour...En 1896. L'ouvrage est réédité, cette fois en graphie classique. Est-ce opportun ? Discutons la chose en reconnaissant que l'éditeur a fait du bon boulot.
Puisqu'on parle lecture, la Librariá Occitana de Gap nous propose quelques unes des perles littéraires du moment. Découvrons les avec cet établissement associatif, que nous soutenons très haut pour son implication culturelle territoriale.
Au cinéma, vous pourrez vous intéresser à Mikio Naruse, un réalisateur japonais trop longtemps resté méconnu, qui, dans un Japon de fin d'un monde, compte sur la femme pour sauver la situation.
Et puis, sortez les verres à pied ! Los Ignorants, la BD d'Etienne Davodeau, vous propose de suivre un viticulteur, un vrai de vrai qui aime son job et se veut fier de ses vins. Une institutrice de Calandretas, Corinne Lhéritier, l'a traduit, par amour, elle de la BD...et de l'occitan. A lire sans modération!
Enfin, n'hésitez pas à vous mettre à la pâtisserie avec Pascaline, qui vous apprend à faire le gâteau des Rois. Pendant que ça cuit, prenez votre temps pour lire la chronique de Médéric Gasquet-Cyrus qui, lui, vous parle des personnes rousses, dont la particularité pilaire se décline en marseillais dans le texte.
Ce numéro sera vite collector, ne vous privez pas de le recevoir ; il est encore temps de vous y abonner.
Et bonne lecture, en attendant la suite de l’aventure que vous permettez. 2017 sera l’année du trentième anniversaire d’Aquò d’Aquí.