
Elle aura lieu le 23 janvier prochain à Aix-en-Provence. Ce soir-là, le Cepd’Oc recevra les archives de Guiu Martin, qu’y déposera son épouse. Puis dès 18h15, la table ronde réunira Gérard Gouiran, Alain Barthélemy-Vigouroux et Claude Barsotti.
Aquò d’Aquí n’est évidemment indifférent à aucun de ces trois personnages de l’occitanisme provençal. Le premier a longtemps invité nos lecteurs à réfléchir sur le temps présent avec ses chroniques ; le second est le secrétaire de l’association éditrice du journal, qui lui doit la majorité des corrections de ses articles, et une grande partie des notices lexicales qui renseignent nos lecteurs désireux d’apprendre ou d’améliorer leur provençal. Le troisième, qui nous gratifie régulièrement de ses écrits, a beaucoup publié.
Une référence provençale
Disponible, inventif, respectueux de la langue parlée par ses contemporains comme par les anciens, Guiu Martin a, sans beaucoup de bruit, assuré un travail formidable pour qui souhaite écrire un provençal juste.
Ce travail aurait pu, sinon disparaître avec lui en 2008, du moins s’estomper, faute de mise à disposition. Le dépôt de ses archives dans un lieu dévolu à la recherche et au partage d’information devrait éviter cet écueil à l’œuvre d’un des lexicographes provençaux les plus investis de notre temps.

Lire aussi la biographie concise de Guiu Martin