
Et le rédacteur de l’Atlas d’argumenter ainsi : « Parmi les autres langues d'oc, le languedocien, le provençal, le limousin et l'auvergnat … possèdent néanmoins depuis des siècles des traits nettement distincts et présentent entre eux des différences beaucoup plus grandes qu'avec le catalan. »
On retiendra le pluriel employé par le rédacteur de l’Unesco à « langues d’oc », qui signale presqu’à coup sûr une attitude proprement idéologique.
Gilles Fossat, du Ceucle Occitan dau País d’Arle s’en est ému auprès de l’organisme culturel international. « La dénomination "occitan" (oci) est pourtant celle retenue par la norme ISO 639 ; elle est aussi reconnue et utilisée officiellement en France : le ministère de l'Education nationale emploie le terme "occitan-langue d'oc" pour désigner l'enseignement et le diplôme de cette langue. Le ministère de la Culture également ».

Et la réponse de l’organisme à son contradicteur aura attendu la parution de l’ouvrage, censé faire référence, même quand s’y glisse une erreur aussi grossière.
Face à ce renoncement scientifique que vaudra la pommade passée ainsi : « nous saluons les efforts d’intercompréhension, diffusion culturelle, littéraire et éducative que mène le Cercle Occitan du pays d’Arles ». Poli ou hypocrite ?
Ou amnésique. Le 15 mai 2013, le siège parisien de l’Unesco donnait « l’asile linguistique » aux langues de France dont les représentants manifestaient symboliquement devant le local, en désespoir d’être entendus des autorités françaises.
L’occitan y était représenté en tant que tel, et sous la bannière se regroupaient Provençaux, Auvergnats, Languedociens…
Lire aussi la notice d'Ethnologue